La prostate est une glande de l’appareil génital masculin, de la grosseur d’une châtaigne et entourée par une capsule. Elle est située sous la vessie, en avant du rectum. Elle entoure l’urètre, le canal qui sort de la vessie et qui permet d’évacuer l’urine. La prostate sécrète une partie du liquide qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, compose le sperme. Elle fonctionne grâce aux androgènes et aux hormones sexuelles synthétisées par les testicules et les glandes surrénales.

Le premier facteur pris en compte parmi les causes de ce cancer est sans doute l’hérédité. Les hommes, dont le père ou le frère a été atteint de cancer de la prostate, courent 3 fois plus de risque de contracter cette maladie.

L’âge vient en 2e position parmi les risques de développement du cancer de la prostate. Ce risque est de 1 % à 7 % entre 50 et 64 ans ; il croît de 14 % à 26 % entre 65 et 74 ans. Les risques augmentent de 40 % entre 75 et 79 ans pour atteindre les 50% à partir de 80 ans.

La prévalence du cancer de la prostate peut aussi s’expliquer par l’alimentation et la pollution, notamment les pesticides, l’exposition au cadmium, y compris tous les perturbateurs endocriniens.

L’activité sexuelle est également citée comme facteur de prévention de la maladie. Certains praticiens assurent que l’éjaculation fréquente protège. En revanche, d’autres estiment plutôt que la fréquence des rapports sexuels accroît le risque de contraction du cancer de la prostate.

Les hommes d’origine africaine (notamment afro-antillaise) sont plus enclins à développer un cancer de la prostate que les personnes de type caucasien (blanc) et les Asiatiques.

G. GABO