Organisation de la Can 2023: Le Comité national de lutte anti-dopage revendique sa place

Dr Serge Koffi, président intérimaire du comité national anti-dopage et membre du comité exécutif de l’union africaine de médecine du sport. (Dr)
Dr Serge Koffi, président intérimaire du comité national anti-dopage et membre du comité exécutif de l’union africaine de médecine du sport. (Dr)
Dr Serge Koffi, président intérimaire du comité national anti-dopage et membre du comité exécutif de l’union africaine de médecine du sport. (Dr)

Organisation de la Can 2023: Le Comité national de lutte anti-dopage revendique sa place

Le 10/11/23 à 21:32
modifié 10/11/23 à 22:00
Dr Jean Serge Koffi, président par intérim du Comité national de lutte anti-dopage (Cnlad) et agent de contrôle antidopage bien connu n’est pas content. Il ne comprend pas que le comité qu’il dirige depuis l’indisponibilité du professeur Constant Roux n’est pas associé, ni de près, ni de loin à l’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football que la Côte d’Ivoire va organiser du 13 janvier au 11 février 2024. « Nous sommes l’Agence nationale anti-dopage et jusqu’à présent, nous ne sommes pas associés à l’organisation de la Can 2023. Depuis 2022, nous avons adressé des courriers au Cocan 2023 en vue d’apporter notre expertise pour l’organisation de cette compétition d’envergure. Ces courriers sont restés sans suite. Et ce, malgré nos relances régulières », dénonce Dr Jean Serge Koffi, qui rappelle que le Cnlad, avec ses agents de contrôle antidopage qui ont été accrédités par l’Agence mondiale antidopage (Ama), a réalisé le contrôle antidopage de la quasi-totalité des évènements sportifs nationaux et internationaux organisés en Côte d’Ivoire. Notamment, la Coupe du monde de taekwondo, le Grand prix de taekwondo, les Coupes d’Afrique de basket-ball, les Jeux de la Francophonie etc. Sans oublier des contrôles hors compétition régulièrement réalisés sur les athlètes internationaux à la demande de l’Agence mondiale antidopage. « Nous sommes donc suffisamment entraînés et suffisamment outillés en ressources humaines et organisationnelles pour réussir le pari de la Can 2023 en Côte d’Ivoire.

Le Cnlad, selon Dr Koffi, est et demeure l’unité technique et opérationnelle officielle de l’État de Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le dopage. Il souhaite que cette cellule nationale soit associée à l’organisation afin d’éviter d’éventuels malentendus qui pourraient rejaillir négativement sur la Côte d’Ivoire. « L’un des éléments importants dans la validation des résultats sportifs de nos jours est le contrôle antidopage. Ce contrôle implique la mise en place d’un dispositif qui doit être intégré à l’organisation (détermination et mise en place du circuit du contrôle antidopage dans tous les stades homologués par la Fifa pour l’organisation de la Can 2023, identification, recrutement, formation-recyclage du personnel antidopage, équipement de salle antidopage, acquisition du matériel antidopage », insiste-t-il.
En effet, poursuit-il, « si des efforts considérables ont été faits dans la construction des infrastructures sportives, nous devrions également en faire en termes de développement et de renforcement de compétences locales pour la lutte antidopage. Cette Coupe d’Afrique des nations 2023 devrait être une opportunité d’accroître le nombre du personnel local antidopage susceptible de tenir le pari de la supervision antidopage de toutes ces infrastructures sportives créées à travers le pays après la Can 2023 », a-t-il conclu.


Le 10/11/23 à 21:32
modifié 10/11/23 à 22:00