Burkina Faso : Ouagadougou sous pression américaine et européenne après le massacre de Zaongo
Huit jours après la tuerie du village de Zaongo où une centaine de villageois accusés de collaborer avec des éléments des groupes jihadistes ont trouvé la mort, Américains et Européens pressent le gouvernement de faire la lumière sur les circonstances du massacre.
Parce que ni le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, ni le gouvernement n'ont réagi depuis.
Après la demande du Département d’État américain le 10 novembre 2023, c’est l’Union européenne qui appelle les autorités à situer les responsabilités.
Se faisant l'écho le 13 novembre 2023, de l’appel des Européens, Radio Oméga écrit : « L’Union européenne, dimanche, a appelé à faire "toute la lumière" sur le massacre de Zaongo qui aurait fait une centaine de morts dont des femmes et des enfants ».
L’affaire de Zaongo est également marquée par le silence assourdissant du côté des organisations des droits de l'homme dont la réaction est toujours attendue. Seules des photos de cadavres de femmes et d'enfants présentés comme des habitants de cette commune, ont été diffusées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, selon Rfi.
Sur les réseaux sociaux, les partisans du pouvoir burkinabè s’en prennent à l’Ue accusée d’exercer des pressions sur Ouagadougou alors qu’elle a du mal à faire entendre sa voix dans la crise qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis l’attaque du Hamas le 7 novembre contre l’État hébreu et les représailles qui ont fait plus de 10 000 morts.
Après la demande du Département d’État américain le 10 novembre 2023, c’est l’Union européenne qui appelle les autorités à situer les responsabilités.
Se faisant l'écho le 13 novembre 2023, de l’appel des Européens, Radio Oméga écrit : « L’Union européenne, dimanche, a appelé à faire "toute la lumière" sur le massacre de Zaongo qui aurait fait une centaine de morts dont des femmes et des enfants ».
L’affaire de Zaongo est également marquée par le silence assourdissant du côté des organisations des droits de l'homme dont la réaction est toujours attendue. Seules des photos de cadavres de femmes et d'enfants présentés comme des habitants de cette commune, ont été diffusées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, selon Rfi.
Sur les réseaux sociaux, les partisans du pouvoir burkinabè s’en prennent à l’Ue accusée d’exercer des pressions sur Ouagadougou alors qu’elle a du mal à faire entendre sa voix dans la crise qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis l’attaque du Hamas le 7 novembre contre l’État hébreu et les représailles qui ont fait plus de 10 000 morts.