Foire commerciale intra-africaine : Plaidoyer pour la réactivation de la commission mixte Côte d’Ivoire-Égypte
Selon Souleymane Diarrassouba, ils pourront également intervenir dans d’autres secteurs prioritaires du pays. Il a précisé que les échanges commerciaux entre les deux États sont évalués à environ 104 milliards de F Cfa avec un solde commercial déficitaire pour la Côte d’Ivoire. « Le défi pour nous, c’est d’encourager plus d’exportations sur l’Égypte, notamment le cacao, la noix de cajou, le caoutchouc et autres produits agroalimentaires », a-t-il soutenu. Selon lui, l’Iatf 2023 est une occasion pour la Côte d’Ivoire de mettre en avant la qualité de ses produits et d’aider ses opérateurs économiques à tisser des relations avec les opérateurs économiques égyptiens et d’autres pays d’Afrique, en vue de leur donner plus d’opportunités à l’échelle du continent.
Actualiser l’accord commercial existant...
En marge du forum, le ministre du Commerce et de l’Industrie a échangé avecson homologue égyptien Ahmed Samir sur le renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays. Souleymane Diarrassouba et Ahmed Samir ont admis la nécessité d’actualiser l’accord commercial existant entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte.
La possibilité pour les deux États de coopérer directement sur le plan commercial, notamment la noix de cajou, sans recourir à des pays tiers, a été également au centre des discussions.
La Foire commerciale intra-africaine, faut-il le souligner, est organisée par la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank),en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (Cua) et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Elle vise à fournir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement, afin de soutenir le développement du commerce et de l’investissement intra-africains.
Envoyé spécial au Caire, Egypte