Transformation du manioc: Des jeunes et femmes des régions de Gbêkê et Bélier bénéficient d’un renforcement de capacités

La photo de famille pour immortaliser l'instant. (Ph: Dr)
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Transformation du manioc: Des jeunes et femmes des régions de Gbêkê et Bélier bénéficient d’un renforcement de capacités

Le 15/11/23 à 01:28
modifié 15/11/23 à 01:58
A l'issue de cet atelier, ces bénéficiaires seront capables de valoriser les déchets issus de la transformation du manioc.
L’Organisation internationale du travail (Oit), à travers son bureau pays pour la Côte d’Ivoire, organise un atelier de formation du 13 au 18 novembre 2023, à Bouaké. Ce, en vue de renforcer les capacités d’une trentaine de bénéficiaires (jeunes et femmes) des régions de Gbêkê et du Bélier dans la valorisation des déchets issus de la transformation du manioc dans la production de l’attiéké.

Cette session de formation ouverte le 13 novembre 2023, à la mairie de Bouaké, a été présidée par Pékabila Silué, 3e adjoint au maire de la commune, représentant Amadou Koné, maire de Bouaké. Il avait à ses côtés N’Goran Koffi Marcos, coordinateur national du projet la dimension sociale et de la transition écologique au bureau pays de l’Oit en Côte d’Ivoire et Frédéric Lapeyre, représentant le directeur pays de l’Oit en Côte d’Ivoire.

A l’ouverture de l’atelier, le 3e adjoint au maire de la commune de Bouaké, Silué Pékabila, a salué cette grande opportunité qu’offre l’Oit aux jeunes et aux femmes des plateformes manioc des régions de Gbêkê et du Bélier pour produire de l’attiéké durable avec une forte valeur ajoutée.

Par conséquent, il les a exhortés à s'approprier ce projet. Poursuivant, il a assuré le directeur pays de l’Oit en Côte d’Ivoire de l’implication de la mairie dans ce projet pour qu’il perdure.

Pour le coordinateur du projet, cet atelier a pour objectif de former les participants à l’utilisation du biodigesteur, un dispositif technique utilisé pour produire du biogaz qui est un mélange de gaz principalement du méthane et du dioxyde de carbone produit par des bactéries digérant de la matière organique dans des conditions anaérobies.

Concrètement, a-t-il expliqué, il s’agira d’apprendre à ces bénéficiaires ce que c’est qu’un biodigesteur, comment l’utiliser, l’entretenir ou faire les mélanges. Et d’ajouter : « Avec ces connaissances acquises, ils pourront produire du charbon biologique (biocharbon) et du biogaz avec l’amidon et la peau de manioc », a précisé N’Goran Koffi Marcos.

Notons que le projet financé par le gouvernement français découle de l’Initiative action climatique pour l’emploi dont l’objectif est d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de transition écologique visant à créer un cadre favorable au développement des emplois verts.

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 15/11/23 à 01:28
modifié 15/11/23 à 01:58