Attirer l’attention du grand public sur la réalité des maladies métaboliques et neuro dégénératives et des syndromes métaboliques, l’une des causes majeures de mortalité ; montrer l’importance du mouvement dans la prévention ou dans le traitement de ces différentes maladies, tel est l’objectif majeur de l’atelier conférence Move Quest organisé dans l’après-midi du mercredi 4 décembre à Abatta.

Les conférenciers et initiateurs de ladite rencontre sont Léandre Nali, professeur de danse, coach sportif, praticien en Art thérapie, coach en neurosciences et Dr Joelle Koffi, Enseignant chercheur à l’Ufr sciences pharmaceutiques et biologique à l’Université Felix Houphouët Boigny, spécialité de biochimie, biologie moléculaire.

A partir de la thématique : Maladie métabolique et neuro dégénératives : Comment danser pour les prévenir et venir à bout ? », les conférenciers ont expliqué la nécessité pour les citoyens de revenir sur leurs bonnes habitudes. C’est-à-dire, danser. Danser qui selon eux, est la vie. « Pour les Africains, danser est la vie. Et la vie, c’est tout ce qui entre en ligne de compte dans le mode d’action de la société », a décliné Léandre Nali.

Pour lui, il est donc important que l’on puisse revenir à ce mode de vie dynamique qui a été troqué pour le mode de vie sédentaire qui cause beaucoup de tord aux populations africaines.

« Toutes ces maladies sont à la porte de notre corps. Il faut donc se remettre à danser. Parce qu’au-delà du mouvement quotidien du corps, danser c’est l’action. Et cette action sauve notre vie et notre vie en dépend », conseille professeur de danse, coach sportif, praticien en Art thérapie.

Dr Joelle Koffi, pour sa part, a mis l’accent sur les syndromes métaboliques et les maladies neuro dégénératives. Qui selon elle, sont à l’origine des maladies cardio-vasculaire, première cause de mortalité. « Le syndrome métabolique engendre ces maladies cardio-vasculaires. Avec pour cause des facteurs génétiques qui sont innés mais aussi des facteurs environnementaux qui découlent du mode de vie, la sédentarité, la suralimentation », a-t-elle expliqué.

Et pour la prévention, de proposer entre autres l’intervention sur les facteurs environnementaux tel qu’avoir une activié physique régulière, une hygiène de vie commode. Pas de tabac, une alimentation équilibrée avec une quantité adéquate.