Lutte contre les VBG : Mino Festival pour un monde sans violence conjugale

Les festivaliers étaient venus nombreux pour prendre part à l'événement. (Ph: Dr)
Les festivaliers étaient venus nombreux pour prendre part à l'événement. (Ph: Dr)
Les festivaliers étaient venus nombreux pour prendre part à l'événement. (Ph: Dr)

Lutte contre les VBG : Mino Festival pour un monde sans violence conjugale

Le 26/11/23 à 14:42
modifié 26/11/23 à 16:49
Des acteurs et férus du cinéma veulent s’attaquer durablement aux Violences basées sur le genre (Vbg). Ils ont mis sur pied un festival dénommé « Festival Mino ». La première édition s’est déroulée dans la soirée du jeudi 23 novembre 2023, au cinéma Majestic, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Cette première édition de l’événement organisé par la réalisatrice Prudence Maïdou a été marquée par la réalisation d’une œuvre cinématographique « Mino Film », dont l’avant-première a eu lieu la même soirée du 23 novembre.

Il s’agit d’un court métrage de 12 minutes tourné à Abidjan les 29 et 30 janvier 2022, réalisé par Prudence Maïdou et produit par Idriss Babanani, tous deux co-fondateurs du Mobali Productions. Le message clé : "Brisons le silence sur les violences basées sur le genre et protégeons l’enfant, témoin clé de ce fléau."

Il s’agit d’insister sur la dénonciation de ce phénomène, de sensibiliser davantage le public, d'encourager la discussion et l'action, et d’établir des partenariats pour un changement durable.

L'initiatrice du Mino Festival (en blanc au milieu) entend prendre ses marques en Côte d'Ivoire, avant d'atteindre d'autres pays. (Dr)
L'initiatrice du Mino Festival (en blanc au milieu) entend prendre ses marques en Côte d'Ivoire, avant d'atteindre d'autres pays. (Dr)



Prudence Maïdou ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle entend poursuivre le festival avec d’autres éditions en Côte d’Ivoire, avec pour objectif de prendre ses marques pendant au moins trois ans, avant de l'étendre à d'autres pays.

Bien avant la projection du court métrage Mino, les festivaliers ont eu droit à deux panels, dont les débats ont été animés par des représentants de l’Etat, le secteur privé, des associations de lutte contre les Vbg, des organisations internationales, des experts ainsi que des personnalités engagées contre le phénomène. Promotion de la gent féminine et de sa sécurité, mobilisation de toute la population étaient les maîtres-mots.

Il est bon d’indiquer que la réalisatrice entend soutenir les scénaristes en les accompagnant dans leurs écrits et leurs œuvres. Cela passera par un concours à travers lequel les meilleurs seront sélectionnés.



Le 26/11/23 à 14:42
modifié 26/11/23 à 16:49