Trafic maritime : Des officiers de police judiciaire africains formés à la gestion de scène de crime en mer

Trafic maritime : Des officiers de police judiciaire africains formés à la gestion de scène de crime en mer

Le 02/12/23 à 09:16
modifié 02/12/23 à 09:16
Une vingtaine d’officiers de police judiciaire africains ont pris part, du 27 novembre au 1er décembre, à un stage sur la gestion d’une scène de crime en mer. Initiée par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) en collaboration avec l’Académie internationale de Lutte contre le Terrorisme (Ailtc), la formation s’est tenue à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer, à Yopougon. Les stagiaires proviennent de différents pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le colonel Karim Coulibaly, directeur général de l’Arstm. Il a souligné que ce stage vise à permettre aux auditeurs de bénéficier d’une immersion dans le monde du terrorisme, afin de disposer de rudiments nécessaires pour mieux prendre en charge une scène de crime terroriste. « Depuis quelques décennies, l’espace maritime du golfe de Guinée, y compris les États de la Cedeao, sont menacés par diverses activités illégales qui mettent en danger non seulement le développement économique de la région et les moyens de subsistance des communautés locales, mais aussi le commerce international », s’est-il justifié.

Précisant que les principales menaces dans la région sont les activités criminelles transnationales telles que la piraterie, les vols à main armée des navires, le blanchiment d’argent, le trafic d’armes, d’êtres humains et de drogue, le soutage illégal du pétrole, la pêche Inn, le terrorisme maritime, les prises d’otages et la pollution marine volontaire. « La gestion d’une scène de crime maritime doit donc être prise en compte dans les stratégies de répression des infractions à la réglementation maritime », a-t-il soutenu.

Face à cette situation qui risque de ruiner les espoirs d’une mer sûre et sécurisée, l’organisation de ce séminaire était devenue, au dire du colonel Karim Coulibaly, une nécessité pour l’Ismi.

Ce stage, faut-il le souligner, est couplé à deux autres formations. L’une sur la conduite nautique et l’autre sur les fondamentaux de la cybercriminalité organisée à Dakar en collaboration avec l’École nationale de Cybersécurité à Vocation régionale .

CASIMIR DJEZOU

Le 02/12/23 à 09:16
modifié 02/12/23 à 09:16