Lutte contre le racisme et les discriminations : Le leadership de la Côte d’Ivoire partagé par Euphrasie Yao

Euphrasie Kouassi Yao, Titulaire de la Chaire Unesco, Conseillère Genre du Premier ministre. (Ph: Dr)
Euphrasie Kouassi Yao, Titulaire de la Chaire Unesco, Conseillère Genre du Premier ministre. (Ph: Dr)
Euphrasie Kouassi Yao, Titulaire de la Chaire Unesco, Conseillère Genre du Premier ministre. (Ph: Dr)

Lutte contre le racisme et les discriminations : Le leadership de la Côte d’Ivoire partagé par Euphrasie Yao

Le 03/12/23 à 18:34
modifié 03/12/23 à 19:21
La Côte d’Ivoire a été reconnue premier pays africain à faible taux de discrimination sociale, selon le classement Sigi mondial 2023 de l’Ocde. Si ce score a été possible, c’est parce que plusieurs mécanismes ont été mis en jeu par divers acteurs dont le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Lors du 3e Forum mondial de l’Unesco sur le thème « La course au sommet : faire de l’équité et de la justice raciale une priorité des agendas de développement », tenu du 29 novembre au 1er décembre 2023, à São Paulo au Brésil, Euphrasie Kouassi Yao, Titulaire de la Chaire Unesco, Conseillère Genre du Premier ministre, a livré, au cours d’un panel, les stratégies de la Côte d’Ivoire pour atteindre ce niveau.

Intervenant précisément sur les thèmes « Rompre avec le statu quo : faire progresser la résilience basée sur le genre » et « Avec la Commission Lancet sur les causes et les conséquences des violences à l’égard des femmes, de la jeunesse et des enfants », elle a fait savoir à l’auditoire composé de représentants du gouvernement brésilien, de ministres du Népal, du Mexique, du Panama, d’Honduras, de l’Argentine, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud, etc. que c’est d’abord grâce au leadership du Président Alassane Ouattara que la Côte d’Ivoire a atteint ce niveau.

Outre le Chef de l’Etat, Euphrasie Yao a indiqué qu’il y a aussi des actions transversales initiées quotidiennement par les membres du gouvernement, la Première dame à travers le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci) et aussi le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (Cocofci).

Ces entités ont, précise-t-elle, adressé la problématique du rehaussement du rôle de la femme dans la gouvernance administrative et élective. Ce qui a abouti à la prise en compte systématique de l’approche genre dans toutes les initiatives de développement à travers la formation en Ingénierie du genre, notamment pour placer la question du genre au cœur des actions.

La Titulaire de la Chaire Unesco, Eau, femme et pouvoir de décision n’a pas manqué de proposer des solutions novatrices à travers la méthode Cofa pour aider les Etats à atteindre ce but. Il s’agit, entre autres, de s’informer, se former pour comprendre l’écosystème lié à la thématique des discriminations raciales ainsi que celles basées sur le genre qui sont à l’origine des inégalités.

Il s'agit également de passer du changement de mentalité à une mentalité de changement, de faire de la question de la transversalité et de l’inclusion une réalité, et une priorité pour garantir l’impact à grande échelle sur les communautés.

Pour rappel, l’objectif du 3e forum visait à mener des réflexions sur l’importance de placer les questions du genre, de la discrimination et du racisme au centre de l’élaboration, et de la mise en œuvre des stratégies de développement socio-économiques.


Le 03/12/23 à 18:34
modifié 03/12/23 à 19:21