Autonomisation en milieu rural : Plusieurs femmes de Lakota se confient à Sam Wakouboué

Le président de la cérémonie et les présidentes des associations féminines. (DR)
Le président de la cérémonie et les présidentes des associations féminines. (DR)
Le président de la cérémonie et les présidentes des associations féminines. (DR)

Autonomisation en milieu rural : Plusieurs femmes de Lakota se confient à Sam Wakouboué

Le 10/12/23 à 15:12
modifié 10/12/23 à 16:21
Les associations féminines du village de Niazaroko, dans la sous-préfecture de Goudouko (Lakota) ont célébré le 9 décembre 2023, les festivités de fin d'année de leur organisation. Tribune idéale pour elles de formuler des doléances en vue de sortir de la précarité.

Portant la parole de ses sœurs, Dago Marina, les a traduites à Sam Wakouboué, président de la cérémonie. Elles ont sollicité la construction d’une ferme pour faire de l'élevage. Dago Marina n'a pas passé sous silence les autres problèmes de ce village de 6 mille âmes. Notamment, le manque d'eau potable et de Centre de santé dont le plus proche est situé à 8 km du village.

« Nous avons foi en vous. Nous connaissons la grandeur de votre cœur. Nous avons vu les fruits de votre charité ailleurs. Nous voulons aussi en bénéficier », ont déclaré en cœur les femmes à l'endroit du cadre de Goudouko dont la réponse était très attendue.

D'entrée, le directeur de communication du ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'il a inscrit ses actions dans la vision de ses devanciers en politique, notamment le député Abdoulaye Kouyaté et Yao Patricia Sylvie, directrice de cabinet de la Première dame et de la présidente du Sénat, Kandia Camara, qui lui ont enseigné ce que les populations attendent d'un cadre.

Sam Wakouboué remettant le récépissé de l'association féminines. (DR)
Sam Wakouboué remettant le récépissé de l'association féminines. (DR)



« Il est important de partager avec mes parents ce que j'ai appris avec ces personnalités. On n'a pas besoin de cadres qui visent un poste électif et quand les élections finissent, ils disparaissent. Il faut une réforme des mentalités pour aller de l'avant. J'ai décidé d'avoir un lien fort avec mes parents », a soutenu celui qu'on appelle « Sam le concret ».

Revenant sur les doléances en eau et en structure de santé, il a fait savoir qu'une étude de faisabilité a été réalisée. « Le dossier est avancé. Bientôt Niazaroko aura son dispensaire », a-t-il annoncé. Tout en demandant aux associations de rester en prière pour la réalisation de ces deux outils de développement rural.



Le 10/12/23 à 15:12
modifié 10/12/23 à 16:21