Distinction: Koffi N’Guessan fait officier dans l’ordre des Palmes académiques de la République française
« Nous allons remettre une médaille à Koffi N'Guessan, non pas à Koffi N'Guessan ministre, parce que la médaille lui a été attribuée avant qu’il ne soit nommé ministre. C’est une médaille qui lui a été remise en tant que pédagogue. J’ai été ému de lire une lettre de l’un de mes prédécesseurs, Renaud Vignal, en 2004, qui a remis à Koffi N'Guessan le titre de chevalier de Palmes académiques. A l’époque, c’était parce qu’il avait travaillé pendant 10 ans comme directeur général de l’Ensea, un établissement de référence, et ensuite de l’Inp-HB. Koffi, après des études, un doctorat de 3e cycle en démographie à l’Université Paris 1, avec mention très bien, vous avez mis en place toute une série de partenariats avec Polytechnique, Louis Grand, Montpellier, Sup Agro, le Conservatoire national des arts et métiers, l’École nationale d’aviation civile... Pour toutes ces raisons, nous sommes très honorés de vous remettre aujourd’hui cette distinction d’officier des Palmes académiques », a déclaré l’ambassadeur devant un parterre de personnalités, dont trois membres du gouvernement venus soutenir leur collègue.
A savoir, Mariatou Koné de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Moussa Sanogo du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises publiques et Françoise Remarck de la Culture et de la Francophonie.
Se félicitant de cet honneur que la France lui fait en l’élevant au grade d’officier dans l’ordre des Palmes académiques de la République française, après le grade de chevalier reçu en 2004, Koffi N’Guessan a fait savoir que cette distinction traduit l’excellence des relations académiques développées sous le leadership du Président de la République, Alassane Ouattara, entre la Côte d’Ivoire et la France.
C’est pourquoi, il a exprimé sa reconnaissance au Chef de l’État pour la confiance placée en sa modeste personne ainsi que pour les responsabilités qu’il a bien voulu lui confier. « Recevoir les Palmes académiques représente certes une reconnaissance de mes efforts mais aussi celle de l’importance de l’éducation dans notre société », a-t-il rappelé. Non sans solliciter l’appui de la France dans le cadre de la mise en œuvre des deux axes majeurs de son programme, à savoir l’Académie des talents (Act) et l’École de la deuxième chance (E2c).
Pour le ministre, ce soutien permettra d’amplifier les appuis pédagogiques actuels provenant de l’E2c Lorraine et de l’Estp-Paris avec un accompagnement des entreprises, pour la formation d’un capital humain nécessaire au renforcement de la compétitivité du secteur productif du pays.
Dans cet esprit, a-t-il informé, « le ministère et ses structures développent des projets ambitieux tels les classes préparatoires Technologies et sciences industrielles du lycée technique, la formation des jeunes aux métiers et surtout la reprise du dialogue avec le secteur privé dans une perspective de réformes et de révision des programmes de formation en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi ».