Traçabilité et authentification des produits du tabac : La Côte d’Ivoire fait appel à Sicpa, leader mondial du secteur
Après la République démocratique du Congo, le Kenya, le Maroc, le Mozambique, l’Ouganda, la Tanzanie et le Togo, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de se tourner vers le géant suisse. Sicpa déployer dans le pays son «système d’identification, de traçabilité et d’authentification des produits du tabac». Ceci, par avis d’attribution du 30 novembre 2023.
C’est en janvier 2022 qu’Amadou Coulibaly, Porte-parole du gouvernement, a lancé la procédure d’appel d’offres afin de conformer le pays à la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’Oms et au Protocole de l’Oms «pour éliminer le commerce du tabac».
Deux textes fondateurs qui, au niveau international, dictent la conduite à tenir pour mettre un terme au fléau du tabagisme et contrecarrer, au mieux, le commerce illicite de tabac.
Entré en vigueur le 25 septembre 2018 après avoir obtenu les 40 ratifications nécessaires à sa mise en œuvre, le Protocole de l’Oms est aujourd’hui ratifié par près de 70 pays, dont la Côte d’Ivoire depuis 2016. Particulièrement ambitieux, il oblige les États signataires à mettre en place une traçabilité des produits du tabac, notamment pour empêcher les fabricants de tabac d’alimenter les réseaux parallèles de distribution, ce qui aggrave le tabagisme et fait perdre d’importantes recettes fiscales aux pays concernés.
Dans le domaine de la traçabilité, il encourage notamment les gouvernements à se doter de prestataires indépendants des industriels du tabac. C’est cette vision qui a guidé le choix de la Côte d’Ivoire sur ce leader mondial de la traçabilité qui a reçu un satisfecit des plus grandes institutions internationales, comme le Fmi ou la Banque mondiale, pour ses technologies en faveur de la baisse du commerce parallèle et de la hausse des recettes fiscales.
Dans les pays où le groupe est implanté, la hausse des recettes fiscales additionnelles a été de 45 % au Kenya, de 50 % en Tanzanie et de 80 % en Ouganda, Pour la Côte d’Ivoire, les résultats devraient être connus dans les années à venir.
Sicpa, qui se veut leader mondial des solutions d’authentification et de traçabilité, revendique plus de de 80 milliards de produits marqués chaque année dans une vingtaine de pays.
Deux textes fondateurs qui, au niveau international, dictent la conduite à tenir pour mettre un terme au fléau du tabagisme et contrecarrer, au mieux, le commerce illicite de tabac.
Entré en vigueur le 25 septembre 2018 après avoir obtenu les 40 ratifications nécessaires à sa mise en œuvre, le Protocole de l’Oms est aujourd’hui ratifié par près de 70 pays, dont la Côte d’Ivoire depuis 2016. Particulièrement ambitieux, il oblige les États signataires à mettre en place une traçabilité des produits du tabac, notamment pour empêcher les fabricants de tabac d’alimenter les réseaux parallèles de distribution, ce qui aggrave le tabagisme et fait perdre d’importantes recettes fiscales aux pays concernés.
Dans le domaine de la traçabilité, il encourage notamment les gouvernements à se doter de prestataires indépendants des industriels du tabac. C’est cette vision qui a guidé le choix de la Côte d’Ivoire sur ce leader mondial de la traçabilité qui a reçu un satisfecit des plus grandes institutions internationales, comme le Fmi ou la Banque mondiale, pour ses technologies en faveur de la baisse du commerce parallèle et de la hausse des recettes fiscales.
Dans les pays où le groupe est implanté, la hausse des recettes fiscales additionnelles a été de 45 % au Kenya, de 50 % en Tanzanie et de 80 % en Ouganda, Pour la Côte d’Ivoire, les résultats devraient être connus dans les années à venir.
Sicpa, qui se veut leader mondial des solutions d’authentification et de traçabilité, revendique plus de de 80 milliards de produits marqués chaque année dans une vingtaine de pays.