Parc national de Taï : Les communautés qui luttent contre la déforestation seront payées
Tous les acteurs, notamment les communautés, les institutions... qui pratiquent des activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts telles que l’agroforesterie, le boisement, la conservation forestière autour du Parc national de Taï, recevront d’ici peu un paiement via mobile money ou par virement bancaire. L’information a été révélée au cours d’une conférence de presse le 15 décembre 2023, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire de Cocody.
Cette initiative provient du projet de Paiement des réductions d’émissions autour du Parc national de Taï (Pre) qui s’inscrit dans la 3e phase du mécanisme du processus de Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd+) adoptée par la Côte d’Ivoire depuis 2011.
Se présentant comme un mécanisme de finance environnementale, le Redd+ vise à récompenser les efforts des pays qui se sont engagés à protéger, à mieux gérer et utiliser leurs ressources forestières, contribuant au développement national.
Dans le cadre donc de ce mécanisme, la Côte d’Ivoire a signé avec le Fonds carbone de la Banque mondiale, en octobre 2022, un contrat d’achat des réductions d’émissions autour du Parc national de Taï. Ce, afin de distribuer aux parties prenantes de manière transparente et équitable, les revenus issus de la vente desdites réductions d’émissions.
Il est prévu l’ouverture d’un Appel à manifestation d’intérêt (Ami) pour le recensement des bénéficiaires dans les zones d’intervention. « Il s’agira de recenser les parties prenantes locales ayant réalisé des activités éligibles au paiement en vue de leur reverser, conformément au plan de partage des bénéfices, une part des revenus du projet équivalent aux activités qu’elles ont réalisées. »
Selon les conférenciers Dr Fanny N'Golo de la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d'Ivoire, et Éric Konan, coordonnateur, le projet Pre a pour objectif de mettre en place un modèle de développement vert qui propose des alternatives et des incitations basées sur les résultats afin de lutter contre le changement climatique ; diversifier les sources de revenus des agriculteurs ; protéger les ressources naturelles ; restaurer le couvert forestier...
M. Jean-Dominique Bescond, au nom de la Banque mondiale, a souligné que les bénéficiaires directs recevront 50 %. Ceux touchés indirectement auront 25 % tout comme les institutions.
Indiquons par ailleurs que tous les acteurs de la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts sont invités sur le site dudit projet : www.projetpre.ci.
À cet événement, le ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique était représenté par le Prof. Kouadio Georges.
Se présentant comme un mécanisme de finance environnementale, le Redd+ vise à récompenser les efforts des pays qui se sont engagés à protéger, à mieux gérer et utiliser leurs ressources forestières, contribuant au développement national.
Dans le cadre donc de ce mécanisme, la Côte d’Ivoire a signé avec le Fonds carbone de la Banque mondiale, en octobre 2022, un contrat d’achat des réductions d’émissions autour du Parc national de Taï. Ce, afin de distribuer aux parties prenantes de manière transparente et équitable, les revenus issus de la vente desdites réductions d’émissions.
Il est prévu l’ouverture d’un Appel à manifestation d’intérêt (Ami) pour le recensement des bénéficiaires dans les zones d’intervention. « Il s’agira de recenser les parties prenantes locales ayant réalisé des activités éligibles au paiement en vue de leur reverser, conformément au plan de partage des bénéfices, une part des revenus du projet équivalent aux activités qu’elles ont réalisées. »
Selon les conférenciers Dr Fanny N'Golo de la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d'Ivoire, et Éric Konan, coordonnateur, le projet Pre a pour objectif de mettre en place un modèle de développement vert qui propose des alternatives et des incitations basées sur les résultats afin de lutter contre le changement climatique ; diversifier les sources de revenus des agriculteurs ; protéger les ressources naturelles ; restaurer le couvert forestier...
M. Jean-Dominique Bescond, au nom de la Banque mondiale, a souligné que les bénéficiaires directs recevront 50 %. Ceux touchés indirectement auront 25 % tout comme les institutions.
Indiquons par ailleurs que tous les acteurs de la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts sont invités sur le site dudit projet : www.projetpre.ci.
À cet événement, le ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique était représenté par le Prof. Kouadio Georges.