Maladies tropicales négligées : Éradiquer d’ici 2030 le Pian en Côte d’Ivoire et dans les zones d’endémie du Pian

MaladieS tropicales 2
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Maladies tropicales négligées : Éradiquer d’ici 2030 le Pian en Côte d’Ivoire et dans les zones d’endémie du Pian

Le 23/12/23 à 11:31
modifié 23/12/23 à 11:31
La Côte d’Ivoire entend éradiquer le Pian, un groupe d'infections bactériennes chroniques d’ici 2030 sur toute l’étendue de son territoire. Cette infection est couramment désigné par le terme « tréponématoses endémiques ».

Un atelier de clôture du projet Lamp4yaws s’est tenu le 20 décembre 2023, à Yamoussoukro. Il s’agit d’un projet multi-pays financé par European and Developing Countres Clinical Trials Partnership (Edctp). Ce projet vise à évaluer avec exactitude réelle d’un nouveau test de diagnostic. Et cela, dans les zones d’endémie du pian au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, pour soutenir la stratégie d’éradication du pian de l’Oms.

Au cours de cet atelier de clôture question de la restitution des résultats de ce projet portant sur la surveillance du pian dans six districts sanitaires du pays à savoir Divo, Tiassale, Daloa, Vavoua, Toumoudi et Yamoussoukro.

Cette surveillance mis sur pied depuis 2021 s’est faite en collaboration avec trois pays africains. A savoir, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Cameroun pour l’éradication de cette maladie tropicale négligée d’ici 2030.

MaladieS tropicales 1
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La restitution des résultats de ce projet portant sur la surveillance du pian conduit en Côte d’ivoire de 2020 à 2023 par la London School of hygiene and Tropical Medecine sur financement l’European and Developing Countres Clinical Trials Partnership). Elle se faiti en collaboration avec l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et un projet aussi d’appui pour les programmes de lutte contre l’ulcère de Buruli et la Lèpre.

L’Institut Pasteur a contribué pour la confirmation biologique des agents responsables des infections cutanées

Il faut signaler que la phase finale du projet a permis d’organiser une restitution pour partager les résultats. Il s’est agi au cours de cette étude de déterminer la précision diagnostique du test Tphd-Lamp qui sont des méthodes d'amplification isotherme de l’Adn pour T. pallidum et H. ducreyi au niveau des formations sanitaires.

Les travaux ont consisté à mettre en place un programme externe d'assurance qualité, d’évaluer l'acceptabilité, la faisabilité et le rapport coût-efficacité de la mise en œuvre de Tphd-Lamp. Il s’est agi d’optimiser le test Tphd-Lamp pour les conditions de terrain et la détection de la résistance à l'azithromycine. Pour renforcer les capacités nationales de diagnostic du pian et de surveillance de la résistance à l'azithromycine.

Lors des travaux de cet atelier, une communication a été faite sur les acquis du projet, et sur ses perspectives. Il ressort de la restitution que les tests utilisés pour ce projet présentent plusieurs avantages par rapport à la Pcr qui est le test diagnostic par excellence. Un temps de réponse réduit, un effort de travail plus faible. L’apport économique de ces tests a été évalué et il justifie qu’ils ne nécessitent pas d'équipement de laboratoire coûteux et utilisent des réactifs relativement bon marché, ce qui fait qu’ils sont parfaitement adaptés aux pays à ressources limitées.

Il faut signaler que le Pian sévit chez les enfants de 0 à 15 ans en Côte d’Ivoire dans les régions reculées et pauvres aux conditions sanitaires inappropriées.

Signalons que l’Institut Pasteur a contribué pour la confirmation biologique des agents responsables des infections cutanées sous la responsabilité du Pr. Kakou Solange, responsable de la plateforme de biologie moléculaire. Le but final de cette étude scientifique est l’éradication du pian en 2030 dans les zones à risques, et foyers proliférateurs de l’ulcère de burili et de maladies tropicales négligées.

Avec sercom de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire



Le 23/12/23 à 11:31
modifié 23/12/23 à 11:31