Abobo : A deux semaines de la Can, des tas d'ordures jonchent encore les principales voies

Abobo derrière pont. Des ordures qui envahissent la voie  (Photo Bavane)
Abobo derrière pont. Des ordures qui envahissent la voie (Photo Bavane)
Abobo derrière pont. Des ordures qui envahissent la voie (Photo Bavane)

Abobo : A deux semaines de la Can, des tas d'ordures jonchent encore les principales voies

Le 26/12/23 à 16:03
modifié 27/12/23 à 09:44
Nous sommes à deux semaines de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) qui va se jouer en Côte d’Ivoire. Depuis un mois, la ville d’Abidjan connaît un changement majeur au niveau des artères, avec l’ouverture de certaines voies, échangeurs et autres infrastructures.

Cependant, dans certaines communes comme Abobo, après l’ouverture de l’échangeur de Macaci, il reste un pan très important pour donner un beau ‘’visage’’ à la commune. Une commune que traverseront des millions de personnes pour se rendre au stade d’Ebimpé à Anyama pour assister aux matchs des Eléphants.

Un arrêt de bus transformé en dépotoir d'ordures (Photo Bavane)
Un arrêt de bus transformé en dépotoir d'ordures (Photo Bavane)



Ce pan important sur lequel les autorités de cette commune doivent se pencher, est la question des ordures qui jonchent des points remarquables de la voie express qui traverse la commune pour relier Anyama soit par Agripac-N’dotré ou par Pk18-Unicafé.

Des déchets à couper le souffle (Photo Bavane)
Des déchets à couper le souffle (Photo Bavane)



"Des tas d’ordures visibles à presqu’à tous les 100 mètres de la voie express"

Des tas d’ordures sont visibles à des arrêts de bus, à des carrefours, ou en bordure de la voie express. Ce qui présente un visage d’une commune malpropre.

Dans cette visite de la commune effectuée par notre équipe de reportage ce mardi 26 décembre 2023, au niveau du rond-point de la gendarmerie, direction derrière-rails, l'on peut observer des tas d'ordures sur une longue distance.

Ces ordures qui continuent de s'accroître donnent l'allure d'un dépotoir abandonné. Pourtant, ce n'est pas le cas. Presque tous les commerçants de la zone y déversent leurs ordures. Il a été observé des tas de déchets à certains carrefours et arrêts de bus. C’est le cas de l’arrêt de bus en face de la mosquée blanche. Où des ordures occupent cet endroit comme des passagers attendant le bus.

A presqu’un kilomètre de la mosquée blanche, direction Pk18, au niveau du quartier Marahoué, l’on y trouve un gros tas d’ordures qui dégage des odeurs nauséabondes. A cinquante mètres, en plein centre de la voie de stockage, se trouve des ordures très visibles de part et d’autre des deux voies opposées.

Des ordures entreposées entre deux voies (Photo Bavane)
Des ordures entreposées entre deux voies (Photo Bavane)



Après le rond-point d’Agripac, direction derrière pont, à peine le visiteur finit le pont qu’il se trouve nez à nez avec un « fleuve » d’ordures du côté gauche de la voie. A observer ces ordures, l’on se croirait dans une décharge. A cet endroit, les riverains, sans gêne, y déposent leurs déchets de jour comme de nuit.

En présence de notre équipe de reportage, des femmes chargées de sacs-poubelle et de seaux à ordures ont renversé le contenu de leurs sacs et seaux sur les ordures qui débordent déjà. Ce qui présente un décor d’ordures en file indienne sur le côté de la voie.

Ces ordures envahissent la voie sans aucune gêne des riverains qui continuent d’y vider le contenu de leurs poubelles.

Tas d'ordures non loin du rond-point de la gendarmerie d'Abobo (Photo Bavane)
Tas d'ordures non loin du rond-point de la gendarmerie d'Abobo (Photo Bavane)



"Ce n’est pas du tout bon pour notre image"

« Nous nous voyons dans l’obligation de vider nos poubelles sur la voie. Ce n’est pas à nous de nous plaindre. La mairie doit trouver un moyen de les enlever puisqu’elles obstruent la voie et nous n’avons pas d’autres endroits où les vider. En plus, ce n'est pas beau à voir. Ces ordures n’honorent pas notre commune », a déclaré une jeune femme venue vider le contenu de sa poubelle.

Pour celle qui se nomme Asta, ces ordures en bordure de la voie express qui mène au stade d’Ebimpé, ne présentent pas un bon visage de la commune d’Abobo.

« Des millions d’étrangers arrivent dans notre pays pour la Can. Avec nos rues, routes et voies principales jonchées d’ordures, ce n'est beau. Ce n’est pas du tout bon pour notre image. Il faudrait bien que notre maire trouve les moyens de rendre notre commune belle sans ordures en bordure de voie. Pour ne pas donner une mauvaise image des Ivoiriens. Nos visiteurs diront que nous sommes sales. Surtout les Camerounais », a appuyé Asta avec un large sourire.



Le 26/12/23 à 16:03
modifié 27/12/23 à 09:44