Encore une fois, le Président de la République s’est montré très incisif en ce qui concerne la mobilité urbaine, une problématique à laquelle l’Ivoirien Lambda est sensible.

Partout dans le pays, les populations réclament « le goudron ». Tout le monde veut voir sa localité reliée par une route bitumée. Eh bien, le Chef de l’État rassure tous ses concitoyens. « Cette dynamique de construction des infrastructures socio-économiques se poursuivra en direction des zones rurales (...) », promet-il.

N’a-t-il pas décidé, depuis son accession à la tête du pays, de relier tous les chefs-lieux de département par le bitume ? A ce propos, on devine aisément la grande joie du côté de Kouibly et de Taï dans le Grand Ouest.

Le Président Ouattara annonce le lancement des travaux de bitumage des routes Man-Kouibly (45 Km) et Guiglo-Taï (84 Km) dans le courant de cette année. La légendaire souffrance des usagers de la route de ces différentes localités va certainement à sa fin, enfin.

En parlant de routes interurbaines, le Président de la République ne pouvait pas ne pas faire cas du principal projet en la matière, en occurrence l’autoroute du Nord. Après l’inauguration du tronçon Tiébissou-Bouaké, le 24 août 2023, le gouvernement n’entend pas s’arrêter maintenant.

Ce projet ne tardera pas à poursuivre sa route vers le Nord. On s’en est rendu compte, lors de l’inauguration du viaduc à haubans entre les communes du Plateau et de Cocody, le 12 août 2023, quand le directeur général de la Banque islamique du développement (Bid) a révélé que son institution est engagée dans le financement d’un des prochains tronçons.

A Abidjan, vitrine de la Côte d’Ivoire, les nouvelles restent très bonnes. Après, entre autres l’élégant pont à haubans et le 4e pont dont une partie sera prête dans quelques jours, la capitale économique demeurera encore un gros chantier routier pendant longtemps. Le Chef de l’État le dit de manière nette. Son ambition n’est-elle pas l’amélioration de la mobilité à Abidjan ?

A côté des nombreux chantiers auxquels les Abidjanais sont déjà habitués, de nouveaux autres sont en train de se mettre en place.

Au nombre desquels, les échangeurs de l’école de police, du carrefour Riviera 3 et du Carrefour Palmeraie – les travaux ont été lancés solennellement, le 20 avril 2023 par Achi Patrick, alors Premier ministre. C’est sûr, ces ouvrages d’art apporteront la fluidité sur le boulevard Koffi Gadeau (ancien boulevard Mitterrand).

Faut-il le noter, ces trois projets (coût : 75 milliards de francs CFA) et l’échangeur du carrefour Solibra à Treichville-Marcory sont une illustration de la confiance dont bénéficie le pays de la part de ses partenaires dans sa politique de mise en place d’infrastructures structurantes – ces trois échangeurs et celui de Treichville-Marcory sont un don du Japon.

Dans la capitale économique, le projet de métro reste la grande curiosité. Pour beaucoup « cette affaire » relève encore du domaine du rêve. Et pourtant, des travaux importants – ceux qui ne sont pas évidents pour le commun des Ivoiriens – sont en cours. Ils connaissent ces derniers mois une accélération.

Le Président de la République le relève d’ailleurs à juste titre. Et annonce que les décaissements vont commencer dès ce mois de janvier. Ce qu’on retient, c’est qu’il n’y a aucune préoccupation au niveau de la disponibilité des fonds. Il faut s’attendre donc à ce que le métro d’Abidjan augmente sa vitesse de croisière – celle de son chantier – dans les mois à venir.

Pendant ce temps, le Bus rapide de Transit (Brt) arrive pour croiser à la perpendiculaire le métro. Les travaux sont en cours, révèle le Chef de l’État.

« Cette dynamique de construction des infrastructures socio-économiques qui vont se poursuivre en direction des zones rurales », c’est aussi ce maillage, en matière d’hôpitaux modernes, que le gouvernement tisse sur l’ensemble du territoire.

Les villes de Man, San Pedro, Aboisso, Danané, Adzopé et Méagui sont déjà servies au grand bonheur de leurs habitants.

Pendant ce temps, ceux d’autres localités regardent leurs chantiers évoluer à un rythme satisfaisant. C’est le cas à Katiola, Boundiali, Bouaké et ailleurs.

On est surtout heureux parce que le stress des évacuations sanitaires baissera considérablement grâce au bon niveau des plateaux techniques.