Lutte contre la dépigmentation : L’Ong ‘’Christ en mouvement-CI’’ sensibilise les commerçants de Roxy

Le président de CEM-CI, Marcellin Doh a expliqué le bien fondé de la lutte. (DR)
Le président de CEM-CI, Marcellin Doh a expliqué le bien fondé de la lutte. (DR)
Marcellin Doh et des membres de son équipes au marché de Roxy. (DR)

Lutte contre la dépigmentation : L’Ong ‘’Christ en mouvement-CI’’ sensibilise les commerçants de Roxy

Le 12/01/24 à 11:02
modifié 12/01/24 à 18:17

Le marché Roxy du grand marché de la commune d’Adjamé à Abidjan a été le lieu de sensibilisation des populations et des revendeuses de produits de toilette décapants aux dangers de la dépigmentation. Documents en mains, vêtus de tee-shirts et de képis à l’effigie de la lutte, les membres de ladite organisation non-gouvernementale sont allés à la rencontre des commerçants des produits de la peau, dans la matinée du 11 janvier 2024.

Marcellin Doh et des membres de son équipes au marché de Roxy. (DR)
Marcellin Doh et des membres de son équipes au marché de Roxy. (DR)



Rappelant que la Côte d’Ivoire enregistre 63% de cas de dépigmentation au niveau de la gent féminine et 10 % chez les hommes, le président de Cem-CI, Marcellin Doh, par ailleurs président du collectif des Ong ivoiriennes de lutte contre la dépigmentation, a révélé que certains parents le pratiquent sur leurs enfants.

Pour lui, la situation est très alarmante. Et les populations pour la plupart ignorent le risque qu’ils encourent en se décapant la peau et celle de leurs enfants. « Il y a les conséquences de l’altération de structures, c’est ce qui laisse un désordre peu esthétique sur le corps de la personne, et les conséquences du métabolisme de fonction qui portent atteinte à la vie du sujet », a-t-il insisté.

Puis de rappeler le décret pris par le gouvernement ivoirien : « un décret d’avril 2015 interdit les produits de dépigmentation surtout ceux contenant du mercure et ses dérivés, des corticoïdes, la vitamine A et l’hydroquinone au-delà de 2 % ».

Interpellant les vendeurs illégaux des produits vendus en CI dont la majeure partie se fait en toute illégalité, il a déploré les fausses croyances. Notamment, la tendance faisant croire qu’être clair, c’est être belle et supérieur.

Convaincu, que l’action de sa structure portera de beaux fruits, le président de l’Ong a remercié les ministères de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe), de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et celui de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation pour son appui dans la réalisation de cette sensibilisation.

Le 12/01/24 à 11:02
modifié 12/01/24 à 18:17