Nuit des galeries : Le public abidjanais à la rencontre de 9 galeries d’Art
C’est un public métissé allant des moins jeunes aux adultes et composé d'une centaine de personnes qui a participé à cette initiative d’immersion au cœur des galeries d’art lors de la « La nuits des galeries ». Une visite de neuf galeries basées essentiellement à Marcory et Cocody s’est déroulée le vendredi 19 janvier 2024, à l’occasion de la seconde journée d’Abidjan Art Week de 16h à 23h.
Cette visite débutée à Marcory Zone 4 par la galerie Walls House of art, a permis au public d’être en contact avec les artistes et leurs œuvres. Il a d’abord eu droit à une première exposition sur le thème « Relier les rails » faite par Soro Karfana.
La délégation avec à sa tête Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie ; Henri N’Koumo, directeur des arts plastiques ; David Bouazo, directeur marketing et communication de l'Office national de tourisme, représentant, Malékah Mourad-Condé, directeur général et le coordonnateur d'Abidjan Art Week, Professeur Yacouba Konaté s’est dirigée vers la galerie Amani.
Là-bas, ils sont accueillis par les Robots colorés de Demba Camara qui, selon la description placardée au mur sont venus sur terre pour sauver l’humanité d’une disparition certaine. Ont participé avec lui à cette exposition Ange Martial Méné, Jean-Baptiste Djaka, Désiré N’Guessan et Hyppolite Kaboré sous le vocable « d’Expression libres ».
Puis à deux minutes de marche, les visiteurs se sont retrouvés à la galerie Eureka. « Penser et panser le monde ». C’est sur ce thème que Mathieu-Jean Gesmin, Tamsi Dia, Hélène Boundurand, Pascal Konan et Saint-Etienne Yeanti ont centré leurs œuvres d'art. Des portraits mettant en évidence des humains dont la luminosité mis sur certains donnaient une sensation particulière aux tableaux. Sans compter « le Bella et la jarrette », et la « la paysanne et son bébé » des sculptures faites uniquement avec des lames de fer par Chérif Souleymane.
L’étape de Marcory a pris fin par le mot de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, qui a salué l’initiative qu'elle a trouvé « assez rare. Tous les galeristes ont décidé de se mettre ensemble pour sublimer tous nos artistes aux yeux du monde. Je remercie toutes les galeries et tout le travail extraordinaire qui a été fait. Je ne devais pas et je ne pouvais pas rater ce grand moment qui va, je pense, faire parler de notre pays. Beaucoup d’artistes méritaient d’être là, mais c’est une très belle sélection que vous avez faite, je tenais vraiment à vous remercier et dire que je serai avec vous tout au long de la nuit parce que vous le méritez », a-t-elle dit.
La délégation avec à sa tête Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie ; Henri N’Koumo, directeur des arts plastiques ; David Bouazo, directeur marketing et communication de l'Office national de tourisme, représentant, Malékah Mourad-Condé, directeur général et le coordonnateur d'Abidjan Art Week, Professeur Yacouba Konaté s’est dirigée vers la galerie Amani.
Là-bas, ils sont accueillis par les Robots colorés de Demba Camara qui, selon la description placardée au mur sont venus sur terre pour sauver l’humanité d’une disparition certaine. Ont participé avec lui à cette exposition Ange Martial Méné, Jean-Baptiste Djaka, Désiré N’Guessan et Hyppolite Kaboré sous le vocable « d’Expression libres ».
Puis à deux minutes de marche, les visiteurs se sont retrouvés à la galerie Eureka. « Penser et panser le monde ». C’est sur ce thème que Mathieu-Jean Gesmin, Tamsi Dia, Hélène Boundurand, Pascal Konan et Saint-Etienne Yeanti ont centré leurs œuvres d'art. Des portraits mettant en évidence des humains dont la luminosité mis sur certains donnaient une sensation particulière aux tableaux. Sans compter « le Bella et la jarrette », et la « la paysanne et son bébé » des sculptures faites uniquement avec des lames de fer par Chérif Souleymane.
L’étape de Marcory a pris fin par le mot de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, qui a salué l’initiative qu'elle a trouvé « assez rare. Tous les galeristes ont décidé de se mettre ensemble pour sublimer tous nos artistes aux yeux du monde. Je remercie toutes les galeries et tout le travail extraordinaire qui a été fait. Je ne devais pas et je ne pouvais pas rater ce grand moment qui va, je pense, faire parler de notre pays. Beaucoup d’artistes méritaient d’être là, mais c’est une très belle sélection que vous avez faite, je tenais vraiment à vous remercier et dire que je serai avec vous tout au long de la nuit parce que vous le méritez », a-t-elle dit.
Cocody cité des arts...
Après, le cap été mis sur la galerie Houkami Guyzagn, l’une des premières galeries visitées sur les 6 à Cocody sur le thème : « On est ensemble ». Une exposition qui a fait la part belle à cinq artistes à la base de la fondation des lieux, à savoir Amankan, Péhou Soro, Yapi Roger, Guyzagn Kouadio et Tapsoba Vivien.
« J’ai exposé cinq pièces d’art dont une pièce montée. La première, c’est pour rappeler qu’ensemble nous sommes plus forts. La deuxième pièce, c’est le scienceur qui est un idéal que nous avons essayé de projeter pour montrer que nous pouvons partir de zéro pour plus. La 3e pièce c’est : Il est où le bonheur ? inspiré du chanteur français Christophe Mayer pour rappeler qu’on nous montre le bonheur. Mais est-ce vraiment le bonheur ? Chacun cherche le bonheur. Nous le cherchons loin alors qu’en réalité il est en nous. La 4e pièce, c’est championnatco qui présente juste l’histoire du ballon rond et la 5e je l'ai appelée que « la lumière soit » qui est une bénédiction que je lance à chacun », a expliqué Péhoué Soro, l'un des artistes.
A LouiSimone Guirandou gallery, une galerie familiale, les visiteurs ont été dès l’entrée éblouis par la présence d'oiseaux aux ailes déployées avec une allure volante suspendue dans la salle. Des Cigognes transparentes illustrées par de fines tiges de fer. Au fond de la même galerie des morceaux de plastique cousu avec du fer en forme de poisson, de plume, de débris de récipients gravitant autour d’une branche d’arbre, donnait l’impression de représenter la profondeur d’un océan.
Les quelques tableaux sur les cimaises avec des dessins sortis des cadres ne laissaient personne indifférent. Un travail réalisé sur la thématique « Synthèse » par Oumar Ball, un artiste originaire de la Mauritanie. Tout comme durant les autres étapes, après s’être entretenus avec l’artiste et faire le tour de la galerie, les visiteurs ont a eu droit au mot de bienvenue de Gazelle Guirandou co-fondatrice des lieux. Tout comme ses collaborateurs galeristes, bien avant de raconter l’historique rattachée à la création de la galerie qui porte le prénom de son défunt père et celui de sa mère, elle s’est dit « très heureuse » de recevoir le garant de la culture ivoirienne dans ses locaux. Au public, elle leur a demandé de répéter autant que possible cette action d’immersion.
« Il faut que vous sachiez que les visites en galeries sont gratuites. Il ne faut jamais vous poser de question, si vous êtes devant une galerie, poussez la porte et entrez. C’est très important parce que cela vous donne l’occasion de rencontrer d’autres personnes, des artistes, de découvrir, de discuter de ce que l’art représente pour vous, de vos sensibilités ou pas. Vous n’êtes pas obligés de tout aimer mais vous avez le droit d’avoir le bonheur de découvrir ».
Puis, ce fut le tour de Windsor Gallery situé au sein du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où Franck Ezan et Cedric Tchinan, des frères jumeaux ont exposé sur la « filiation » avec des personnages, des tableaux peints avec un bleu éclatant.
Profitant de l'occasion, Richard Vedelgo, directeur de Widsor Gallery, a relevé que l’art part de l’Afrique à l’étranger. Pour lui, il faut une participation collective pour changer la donne. A l’entendre, il s’est fixé pour objectif de créer un marché complémentaire entre la Côte d’Ivoire, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Maroc pour que « nous puissions avoir un regard légal sur tout ce qui se fait sur notre continent. Si aujourd’hui nous voulons participer à un marché de forte croissance, ce n’est par le Bitcoin ou des choses assez subjectives, c’est par l’art ».
Quand l’art sauvegarde la mémoire ivoirienne...
A la galerie Studer, une autre galerie familiale se trouvant au sein d’une résidence, les admirateurs d’art d’une nuit ont eu droit à un vernissage plutôt élégant faisant ressortir deux personnages féminins vêtus d’un habit aux motifs fleuris verts apparaissant sur un fond totalement rouge avec la partie de leurs têtes encerclées par une coloration scintillante d’or. Des portraits de Raji Bamidele inspiré du titre : « Meiji Meiji Bi- The world was birthed in two », traduction française « Meiji Meiji Bi- Le monde est né en deux ».
A l’avant dernière galerie, ce fut une autre facette de l’art dans une dimension ancestrale qu’Assoukrou Aké a réservé à ses convives. Du sel étalé au centre de la salle de la galerie Cecile Fakoury prévue pour la visite. Au milieu de ce sel, le jeune de 28 ans y a installé deux troncs d’arbre présentant des parties calcinées avec deux autres tableaux en bois dont l’un redressé et l’autre couché. Sur le coté des troncs d’arbre en forme de tête humaine remplie de vis, suspendus par du fer, a aussi été étalée sur du sel de mer.
Les tableaux sur les cimaises mettant en scène des hommes décapités démontrent que l’auteur a directement ressorti ses illustrations en sculptant à travers les tableaux. « C’est un travail exceptionnel, un style propre à l’artiste », a laissé entendre le Critique d’art Adja.
« Lorsque je faisais mes recherches, je me suis rendu compte que nous n’avions quasiment pas d’archive en Côte d’Ivoire. Pour pointer du doigt le fait qu’il est important pour nous de sauvegarder nos archives, j’ai réalisé cette présentation qui symbolise la conservation de notre mémoire. Là par exemple (pointant du doigt la représentation avec les vis), c'est autour du conflit post-électoral 2010-2011, il y a 3 248 vis qui sont le nombre de mort qu’il y a eu durant cette crise. C’est aussi l’idée de conserver cette histoire pour ne pas qu’elle puisse se répéter », a affirmé Assoukrou Aké.
La visite qui s’est achevée à la Fondation Donwahi a porté sur « La mystique du corps » de Josué Comoe et sur « Sing me a story » de Zanele Muholi.
Des touristes et des locaux impressionnés...
Arrivées en Côte d’Ivoire il y a quelques jours pour faire du tourisme, Harris Khrenn et sa fille Anne Harris, des américaines, n’ont pas hésité à se joindre au groupe de visiteurs pour vivre la nuit des galeries. Par l’intermédiaire de leur interprète, Sambou Sylla, Harris Khrenn n’a pas manqué d’exprimer son admiration. « Nous sommes vraiment chanceuses d’être tombées sur cette opportunité. C’est vraiment magnifique. Je suis surprise de votre créativité ».
« J’ai exposé cinq pièces d’art dont une pièce montée. La première, c’est pour rappeler qu’ensemble nous sommes plus forts. La deuxième pièce, c’est le scienceur qui est un idéal que nous avons essayé de projeter pour montrer que nous pouvons partir de zéro pour plus. La 3e pièce c’est : Il est où le bonheur ? inspiré du chanteur français Christophe Mayer pour rappeler qu’on nous montre le bonheur. Mais est-ce vraiment le bonheur ? Chacun cherche le bonheur. Nous le cherchons loin alors qu’en réalité il est en nous. La 4e pièce, c’est championnatco qui présente juste l’histoire du ballon rond et la 5e je l'ai appelée que « la lumière soit » qui est une bénédiction que je lance à chacun », a expliqué Péhoué Soro, l'un des artistes.
A LouiSimone Guirandou gallery, une galerie familiale, les visiteurs ont été dès l’entrée éblouis par la présence d'oiseaux aux ailes déployées avec une allure volante suspendue dans la salle. Des Cigognes transparentes illustrées par de fines tiges de fer. Au fond de la même galerie des morceaux de plastique cousu avec du fer en forme de poisson, de plume, de débris de récipients gravitant autour d’une branche d’arbre, donnait l’impression de représenter la profondeur d’un océan.
Les quelques tableaux sur les cimaises avec des dessins sortis des cadres ne laissaient personne indifférent. Un travail réalisé sur la thématique « Synthèse » par Oumar Ball, un artiste originaire de la Mauritanie. Tout comme durant les autres étapes, après s’être entretenus avec l’artiste et faire le tour de la galerie, les visiteurs ont a eu droit au mot de bienvenue de Gazelle Guirandou co-fondatrice des lieux. Tout comme ses collaborateurs galeristes, bien avant de raconter l’historique rattachée à la création de la galerie qui porte le prénom de son défunt père et celui de sa mère, elle s’est dit « très heureuse » de recevoir le garant de la culture ivoirienne dans ses locaux. Au public, elle leur a demandé de répéter autant que possible cette action d’immersion.
« Il faut que vous sachiez que les visites en galeries sont gratuites. Il ne faut jamais vous poser de question, si vous êtes devant une galerie, poussez la porte et entrez. C’est très important parce que cela vous donne l’occasion de rencontrer d’autres personnes, des artistes, de découvrir, de discuter de ce que l’art représente pour vous, de vos sensibilités ou pas. Vous n’êtes pas obligés de tout aimer mais vous avez le droit d’avoir le bonheur de découvrir ».
Puis, ce fut le tour de Windsor Gallery situé au sein du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où Franck Ezan et Cedric Tchinan, des frères jumeaux ont exposé sur la « filiation » avec des personnages, des tableaux peints avec un bleu éclatant.
Profitant de l'occasion, Richard Vedelgo, directeur de Widsor Gallery, a relevé que l’art part de l’Afrique à l’étranger. Pour lui, il faut une participation collective pour changer la donne. A l’entendre, il s’est fixé pour objectif de créer un marché complémentaire entre la Côte d’Ivoire, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Maroc pour que « nous puissions avoir un regard légal sur tout ce qui se fait sur notre continent. Si aujourd’hui nous voulons participer à un marché de forte croissance, ce n’est par le Bitcoin ou des choses assez subjectives, c’est par l’art ».
Quand l’art sauvegarde la mémoire ivoirienne...
A la galerie Studer, une autre galerie familiale se trouvant au sein d’une résidence, les admirateurs d’art d’une nuit ont eu droit à un vernissage plutôt élégant faisant ressortir deux personnages féminins vêtus d’un habit aux motifs fleuris verts apparaissant sur un fond totalement rouge avec la partie de leurs têtes encerclées par une coloration scintillante d’or. Des portraits de Raji Bamidele inspiré du titre : « Meiji Meiji Bi- The world was birthed in two », traduction française « Meiji Meiji Bi- Le monde est né en deux ».
A l’avant dernière galerie, ce fut une autre facette de l’art dans une dimension ancestrale qu’Assoukrou Aké a réservé à ses convives. Du sel étalé au centre de la salle de la galerie Cecile Fakoury prévue pour la visite. Au milieu de ce sel, le jeune de 28 ans y a installé deux troncs d’arbre présentant des parties calcinées avec deux autres tableaux en bois dont l’un redressé et l’autre couché. Sur le coté des troncs d’arbre en forme de tête humaine remplie de vis, suspendus par du fer, a aussi été étalée sur du sel de mer.
Les tableaux sur les cimaises mettant en scène des hommes décapités démontrent que l’auteur a directement ressorti ses illustrations en sculptant à travers les tableaux. « C’est un travail exceptionnel, un style propre à l’artiste », a laissé entendre le Critique d’art Adja.
« Lorsque je faisais mes recherches, je me suis rendu compte que nous n’avions quasiment pas d’archive en Côte d’Ivoire. Pour pointer du doigt le fait qu’il est important pour nous de sauvegarder nos archives, j’ai réalisé cette présentation qui symbolise la conservation de notre mémoire. Là par exemple (pointant du doigt la représentation avec les vis), c'est autour du conflit post-électoral 2010-2011, il y a 3 248 vis qui sont le nombre de mort qu’il y a eu durant cette crise. C’est aussi l’idée de conserver cette histoire pour ne pas qu’elle puisse se répéter », a affirmé Assoukrou Aké.
La visite qui s’est achevée à la Fondation Donwahi a porté sur « La mystique du corps » de Josué Comoe et sur « Sing me a story » de Zanele Muholi.
Des touristes et des locaux impressionnés...
Arrivées en Côte d’Ivoire il y a quelques jours pour faire du tourisme, Harris Khrenn et sa fille Anne Harris, des américaines, n’ont pas hésité à se joindre au groupe de visiteurs pour vivre la nuit des galeries. Par l’intermédiaire de leur interprète, Sambou Sylla, Harris Khrenn n’a pas manqué d’exprimer son admiration. « Nous sommes vraiment chanceuses d’être tombées sur cette opportunité. C’est vraiment magnifique. Je suis surprise de votre créativité ».
En compagnie de quatre camarades de classe de l’Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac), Tanoh Assoumou Paul-Mari, étudiant en 3e année d'architecture d’intérieure, a indiqué que ces artistes sont à leurs yeux une source d’inspiration, des modèles pour eux qui représentent la nouvelle génération.
Quant au Critique d’art Adja, cette nuit des galeries a été un pèlerinage. « Il y a beaucoup de galeries à Abidjan, mais nous les hommes de la culture les ignorons. Mais cette nuit, nous les découvrons ».
A l’une des étapes, Tako Dominique, l’une des visiteuses intriguées par le lien qu’il pouvait y avoir entre le roman « le Petit garçon bleu » de Fatou Kéita et les garçons illustrés en bleu sur les tableaux de l’artiste, Cedric Tchinan s’est approché de lui dans le but de savoir si son inspiration provenait de là. Il a répondu par la négation.
A la fin de leur échange, il a finalement décidé de se procurer ce livre. « Je vais chercher à lire ce livre parce qu’il pourrait beaucoup m’intéresser vu que mes personnages sont bleus ». Habitué au visite, Tako Dominique a déclaré que la nuit des galeries était une opportunité formidable de voir ce qu’Abidjan avait a proposé. « C’est une très belle expérience, une excellente idée. Vraiment la Côte d’Ivoire regorge de tellement de talents. Et je suis heureuse qu’on les mette de plus en plus en valeur ».
Quant au Critique d’art Adja, cette nuit des galeries a été un pèlerinage. « Il y a beaucoup de galeries à Abidjan, mais nous les hommes de la culture les ignorons. Mais cette nuit, nous les découvrons ».
A l’une des étapes, Tako Dominique, l’une des visiteuses intriguées par le lien qu’il pouvait y avoir entre le roman « le Petit garçon bleu » de Fatou Kéita et les garçons illustrés en bleu sur les tableaux de l’artiste, Cedric Tchinan s’est approché de lui dans le but de savoir si son inspiration provenait de là. Il a répondu par la négation.
A la fin de leur échange, il a finalement décidé de se procurer ce livre. « Je vais chercher à lire ce livre parce qu’il pourrait beaucoup m’intéresser vu que mes personnages sont bleus ». Habitué au visite, Tako Dominique a déclaré que la nuit des galeries était une opportunité formidable de voir ce qu’Abidjan avait a proposé. « C’est une très belle expérience, une excellente idée. Vraiment la Côte d’Ivoire regorge de tellement de talents. Et je suis heureuse qu’on les mette de plus en plus en valeur ».
DANIELLE SERI (stagiaire)