Adama Diawara (ministre de l'Enseignement supérieur) : "Nous allons poursuivre les réformes en 2024"

Le ministre Adama Diawara engagé dans la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (DR)
Le ministre Adama Diawara engagé dans la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (DR)
Le ministre Adama Diawara engagé dans la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (DR)

Adama Diawara (ministre de l'Enseignement supérieur) : "Nous allons poursuivre les réformes en 2024"

Le 26/01/24 à 22:08
modifié 27/01/24 à 01:03
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entend continuer les réformes en cette année 2024. Au nombre desquelles, la régulation du décret relatif aux charges dues et aux taux horaires des heures complémentaires des enseignants, l’achèvement de la phase 1 de l’université de Bondoukou et la pose de la première pierre de l'université d'Odienné annoncée très prochainement...

Adama Diawara a fait ces annonces le jeudi 25 janvier 2024, à l'antenne de l'Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny, à Cocody-Danga. Par la même occasion, le premier responsable de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé un fonds additionnel de 5 milliards de FCfa pour le Fonds pour la Science, la technologie et l'innovation (Fonsti).

Un fonds qui va s’ajouter à la dotation de la structure qui est de 5 milliards de FCfa. « Il est prévu la mise en œuvre prochaine de l'Agence nationale de l'Assurance qualité, l’actualisation de la grille d’évaluation annuelle des établissements supérieurs d’enseignement privé de sorte que les barèmes soient les plus objectifs possibles et le décret en gestation portant conditions de création et d'ouverture des établissements privés figurent au menu de nos programmes », a-t-il fait savoir.

C’est dans cette dynamique qu’Adama Diawara a exhorté la communauté de l’enseignement supérieur à prendre en compte tous les efforts réalisés par le Président de la République, Alassane Ouattara, pour l’amélioration de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

A savoir le recrutement de 4 870 enseignants de 2011 à 2022, la construction d’infrastructures universitaires, l'ouverture de l'université de Bondoukou, la mise en service à l’Inp-HB de Yamoussoukro d’une bibliothèque numérique, la construction de cité universitaire de 500 à 2000 lits à l’université Abobo-Adjamé et Bouaké...

Le patron de l’Enseignement supérieur a également promis la révision des conditions de création et les conditions d’ouverture au niveau de l’enseignement supérieur privé. « Le décret est en gestation. Mais s'agissant du cabinet, nous allons plancher là-dessus. Avant que ça ne parte en conseil de gouvernement, nous allons échanger avec les fondateurs d’établissement », a-t-il indiqué.

Aux syndicats d’enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants, le ministre a rappelé que les discussions se feront dans le cadre du comité sectoriel de dialogue social. De même avec les structures estudiantines, les discussions se feront dans le cadre du comité de dialogue permanent.

Quant au directeur de cabinet, Arsène Kobéa, il a, au nom des collaborateurs du ministre, rappelé les actions menées dans le courant de l’année 2023.

Des initiatives qui portent, entre autres, sur la promulgation de la loi n°2023-429 du 22 mai 2023 relative à l'Enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, la création des Écoles doctorales, la suppression de l’École préparatoire aux sciences de la santé (Epss).


Le 26/01/24 à 22:08
modifié 27/01/24 à 01:03