Finances publiques: Adama Coulibaly fait parler les chiffres
La cérémonie de présentation de vœux au ministère des Finances et du Budget a servi de cadre pour lever un coin du voile sur les ambitions de ce département ministériel en 2024.
Le ministre des Finances et du Budget a énuméré ses principaux objectifs pour cette année 2024. C’était hier, lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an de ladite administration, à l’immeuble Sciam, au Plateau. Adama Coulibaly a affirmé que l’objectif ultime de son ministère en 2024 sera de veiller à une politique budgétaire efficace, afin de soutenir la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, pour maintenir les acquis en matière de développement.
Dans ce sens, le ministre a égrené ses six priorités. Au nombre de celles-ci figure, entre autres, la mise en œuvre de la réforme des finances publiques. Il importera, a-t-il relevé, de maintenir le cap, par la réalisation des actions définies au titre de la gestion 2024, dans le plan de réformes des finances publiques 2022-2024. Ces actions, a fait savoir Adama Coulibaly, concernent notamment la passation d’au moins 10% des marchés publics, par le système digital Sigomap, visant la dématérialisation de la passation des marchés publics. Dans cette optique, l’argentier de l’État a annoncé également le déploiement, dans les services, de l’applicatif TrésorPay-TresorMoney à hauteur de 90% contre 55% en fin 2023 ; le renforcement du compte unique du Trésor public et l’accélération des travaux pour la mise en place du nouveau système métier des Douanes (SIDOCI), en remplacement de Sydam World.
Une autre priorité dudit ministère est la mobilisation des ressources. « Nous devons œuvrer à l’optimisation des recettes intérieures, mais aussi à la mobilisation efficiente des financements internationaux, conformément à nos objectifs budgétaires 2024 », a-t-il assuré. Dans ce sens, il a salué les efforts déjà déployés particulièrement par la direction générale des financements, qui ont permis d’assurer le retour réussi de la Côte d’Ivoire sur le marché financier international, le 23 janvier 2024, avec la levée effective de 2,6 milliards de dollars, à travers deux émissions, dont l’une bénéficie du label ESG, axé sur les problématiques sociales et environnementales. « Cette bonne dynamique enclenchée en matière de levée de fonds devra se poursuivre par la mobilisation de ressources domestiques, plus particulièrement les recettes fiscales, conformément aux prévisions du budget 2024. L’objectif principal est d’atteindre au moins un taux de pression fiscale de 14,4% en 2024 contre 13,9% à fin 2023 », a souligné le ministre.
Adama Coulibaly a avancé que son administration va assurer l’exécution satisfaisante de l’ensemble des engagements pris dans le cadre du programme économique et financier. Pour ce faire, il a révélé que deux revues seront réalisées, en 2024, en vue d’évaluer les performances du pays. « En droite ligne de ces efforts, nous devons œuvrer pour conclure avec le FMI et mettre en œuvre l’accord portant sur le Fonds de résilience de durabilité, en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de lutte contre le changement climatique », a-t-il mentionné.
Enfin, le ministre a soulevé un coin du voile sur la poursuite de la réforme du secteur financier. « Les actions à entreprendre devront permettre de mettre l’emphase sur la bonne exécution du plan de restructuration du secteur bancaire public. A cet effet, l’accélération de la recapitalisation de la BHCI et le suivi régulier de l’application de l’accord portant cession de la BPCI devront faire partie de nos priorités », a-t-il dit. Dans le même élan, il a indiqué qu’une revue de la stratégie nationale d’inclusion financière 2019-2024 sera faite, en vue d’évaluer les progrès et actualiser la stratégie pour prendre en compte les nouvelles priorités du gouvernement.
Un bilan satisfaisant en 2023
Avant d’afficher ses ambitions pour la nouvelle année, le ministre a fait le bilan de l’année écoulée de son ministère.
A l’en croire, en dépit du durcissement des conditions de financement sur les marchés, son département ministériel a œuvré à la mobilisation des ressources nécessaires au financement de l’action gouvernementale. « Ainsi, à fin décembre 2023, ce sont environ 2492 milliards de F Cfa qui ont été mobilisés sur le marché régional et ce, grâce à la contribution de tous les acteurs du système financier national et sous-régional. Notre département ministériel a également coordonné l’exécution, dans les délais convenus, des mesures préalables au décaissement des appuis budgétaires en provenance de nos partenaires techniques et financiers. Les performances réalisées à cet effet se sont traduites par un montant total de 433,5 milliards de F Cfa d’appuis budgétaires mobilisés à fin 2023, hors financement FMI », a-t-il précisé.En ce qui concerne les dépenses, il a affirmé qu’à fin décembre 2023, les paiements effectués au titre de la dette fournisseurs se sont établis à 898,27 milliards de F Cfa, y compris 593,9 milliards de F Cfa au titre de la dette fournisseurs de l’État central. « Au-delà de la dette fournisseurs, il convient de noter le remboursement des crédits de TVA avec un montant total de 142,1 milliards de F Cfa sur 175,1 milliards de factures reçues, soit environ 80,8% de taux de remboursement », a-t-il mentionné.
Adama Coulibaly a déclaré que son ministère a pu atteindre un taux d’exécution de 95% de sa feuille de route 2023. Pour le directeur de cabinet, Minafou Fanta Coulibaly-Koné, ces résultats enregistrés en 2023 par ladite administration ne sont pas exhaustifs. C’est pourquoi, au nom du personnel, elle a salué le leadership du ministre et la fierté de l’ensemble de ses collaborateurs à travailler avec enthousiasme sous son autorité. Pour 2024, le directeur de cabinet n’a pas caché la même envie qui anime les agents à relever tous les défis.
ahua kouakou
Une autre priorité dudit ministère est la mobilisation des ressources. « Nous devons œuvrer à l’optimisation des recettes intérieures, mais aussi à la mobilisation efficiente des financements internationaux, conformément à nos objectifs budgétaires 2024 », a-t-il assuré. Dans ce sens, il a salué les efforts déjà déployés particulièrement par la direction générale des financements, qui ont permis d’assurer le retour réussi de la Côte d’Ivoire sur le marché financier international, le 23 janvier 2024, avec la levée effective de 2,6 milliards de dollars, à travers deux émissions, dont l’une bénéficie du label ESG, axé sur les problématiques sociales et environnementales. « Cette bonne dynamique enclenchée en matière de levée de fonds devra se poursuivre par la mobilisation de ressources domestiques, plus particulièrement les recettes fiscales, conformément aux prévisions du budget 2024. L’objectif principal est d’atteindre au moins un taux de pression fiscale de 14,4% en 2024 contre 13,9% à fin 2023 », a souligné le ministre.
Adama Coulibaly a avancé que son administration va assurer l’exécution satisfaisante de l’ensemble des engagements pris dans le cadre du programme économique et financier. Pour ce faire, il a révélé que deux revues seront réalisées, en 2024, en vue d’évaluer les performances du pays. « En droite ligne de ces efforts, nous devons œuvrer pour conclure avec le FMI et mettre en œuvre l’accord portant sur le Fonds de résilience de durabilité, en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de lutte contre le changement climatique », a-t-il mentionné.
Enfin, le ministre a soulevé un coin du voile sur la poursuite de la réforme du secteur financier. « Les actions à entreprendre devront permettre de mettre l’emphase sur la bonne exécution du plan de restructuration du secteur bancaire public. A cet effet, l’accélération de la recapitalisation de la BHCI et le suivi régulier de l’application de l’accord portant cession de la BPCI devront faire partie de nos priorités », a-t-il dit. Dans le même élan, il a indiqué qu’une revue de la stratégie nationale d’inclusion financière 2019-2024 sera faite, en vue d’évaluer les progrès et actualiser la stratégie pour prendre en compte les nouvelles priorités du gouvernement.
Un bilan satisfaisant en 2023
Avant d’afficher ses ambitions pour la nouvelle année, le ministre a fait le bilan de l’année écoulée de son ministère.
A l’en croire, en dépit du durcissement des conditions de financement sur les marchés, son département ministériel a œuvré à la mobilisation des ressources nécessaires au financement de l’action gouvernementale. « Ainsi, à fin décembre 2023, ce sont environ 2492 milliards de F Cfa qui ont été mobilisés sur le marché régional et ce, grâce à la contribution de tous les acteurs du système financier national et sous-régional. Notre département ministériel a également coordonné l’exécution, dans les délais convenus, des mesures préalables au décaissement des appuis budgétaires en provenance de nos partenaires techniques et financiers. Les performances réalisées à cet effet se sont traduites par un montant total de 433,5 milliards de F Cfa d’appuis budgétaires mobilisés à fin 2023, hors financement FMI », a-t-il précisé.En ce qui concerne les dépenses, il a affirmé qu’à fin décembre 2023, les paiements effectués au titre de la dette fournisseurs se sont établis à 898,27 milliards de F Cfa, y compris 593,9 milliards de F Cfa au titre de la dette fournisseurs de l’État central. « Au-delà de la dette fournisseurs, il convient de noter le remboursement des crédits de TVA avec un montant total de 142,1 milliards de F Cfa sur 175,1 milliards de factures reçues, soit environ 80,8% de taux de remboursement », a-t-il mentionné.
Adama Coulibaly a déclaré que son ministère a pu atteindre un taux d’exécution de 95% de sa feuille de route 2023. Pour le directeur de cabinet, Minafou Fanta Coulibaly-Koné, ces résultats enregistrés en 2023 par ladite administration ne sont pas exhaustifs. C’est pourquoi, au nom du personnel, elle a salué le leadership du ministre et la fierté de l’ensemble de ses collaborateurs à travailler avec enthousiasme sous son autorité. Pour 2024, le directeur de cabinet n’a pas caché la même envie qui anime les agents à relever tous les défis.
ahua kouakou