Qualifiés pour les quarts de finale, les Aigles du Mali ont rallié Bouaké, le 1er février. Ils ont foulé le sol de la capitale de la région de Gbêkê à 10h30, sans tambour ni trompette, malgré la forte communauté malienne qui réside dans la ville. C’est un service minimum d’accueil qui a été réservé aux adversaires des Éléphants de Côte d’Ivoire qu’ils vont affronter, demain, au stade de la paix de Bouaké. Généralement, en pareille circonstance, les supporters sont mobilisés dès les premières heures de la journée pour réserver un accueil chaleureux à leurs champions.

Cette fois-ci, c’est Abdoul Karim Dao, consul de la république du Mali à Bouaké et ses plus proches collaborateurs qui ont effectué le déplacement de l’aéroport. Loin du tintamarre et autre ambiance entretenus par des danses traditionnelles, pour saluer Eric Sékou Chelle et ses joueurs à leur descente de l’avion. Une fois les formalités terminées au salon d’honneur, la délégation a embarqué dans le car qui les attendait. Escortée par les motards de la Gendarmerie nationale, la délégation malienne a été conduite à la Cité Can située au quartier Kennedy, où ont séjourné les équipes angolaise et mauritanienne, lors des matchs de poules.

Dans quel état d’esprit les joueurs maliens sont-ils arrivés à Bouaké pour affronter leurs adversaires ivoiriens ? Le doyen Djibril Traoré, reporter-sportif malien qui a commenté les matchs de cette Can sur Radio Côte d’Ivoire, en tant que ancien de ce métier qui est arrivé avec la délégation malienne, a assuré que les Aigles sont arrivés avec un esprit de la gagne.