Souveraineté alimentaire : La semence, un intrant stratégique des systèmes de production agricole
Les semences sont des graines réservées pour semer une culture agricole. Elles peuvent également prendre la forme de tubercules, bulbes ou autres organes de reproduction.
À l’époque, les agriculteurs mettaient de côté une partie des grains récoltés pour les semer l’année suivante, en sélectionnant soigneusement ceux qui répondaient à des critères agronomiques tels que la résistance, la taille et l’enveloppe. En somme, les agriculteurs conservent les meilleurs fruits comme semence pour les prochains semis.
En le faisant, chaque paysan assure ainsi son approvisionnement à partir de la production de ses champs et, si nécessaire, d’échanges, de dons ou d’achats dans son environnement proche.
La semence est donc un élément stratégique des systèmes de production agricole. Sans semences de qualité et adaptées aux évolutions des contextes pédoclimatiques, la survie des sociétés rurales serait compromise.
Le travail de sélection permettant de produire des variétés adaptées aux besoins des sociétés est donc fondamental, de même que celui de la multiplication des semences et plants présentant les caractéristiques favorables lors de leur semis.
La semence est l’un des plus importants facteurs de production en agriculture. En Afrique de l’Ouest, seulement 5% des producteurs ont accès aux semences de bonne qualité, dites semences améliorées. La pénurie de semences de qualité de variétés améliorées est une contrainte majeure dans les Etats membres de l’Uemoa.
Cela s’explique par le manque de chaînes de valeurs semencières bien organisées dans ces pays et la capacité limitée des petits paysans à prélever des semences suffisamment bonnes sur leur propre récolte pour la campagne suivante comme cela se fait en Asie. Cette difficulté est liée au fait que les pays ne disposent pas de plans semenciers et d’une stratégie semencière. L’augmentation durable de la productivité agricole n’est pas possible sans un secteur semencier performant.
L’augmentation durable de la productivité agricole nécessaire pour atteindre la sécurité alimentaire et une croissance économique inclusive en Afrique de l’Ouest et du Centre n’est pas possible sans un secteur semencier performant. L’industrie semencière ne peut pas se développer sans un secteur privé fort, mais la semence reste l’intrant agricole le plus essentiel et sa maîtrise ne doit pas échapper aux producteurs au risque de les rendre plus vulnérables.
La persistance des faibles performances du secteur semencier malgré de multiples efforts engagés depuis des décennies met en évidence la nécessité de changer de paradigme pour la préparation et la mise en œuvre des interventions.
Les domaines d’actions prioritaires pour relever les défis actuels et développer le secteur semencier sont : la gouvernance des filières semencières, la structuration et le fonctionnement des marchés semenciers, le dispositif de recherche-développement, les politiques semencières, le développement des capacités des acteurs et les mécanismes de financement.
En le faisant, chaque paysan assure ainsi son approvisionnement à partir de la production de ses champs et, si nécessaire, d’échanges, de dons ou d’achats dans son environnement proche.
La semence est donc un élément stratégique des systèmes de production agricole. Sans semences de qualité et adaptées aux évolutions des contextes pédoclimatiques, la survie des sociétés rurales serait compromise.
Le travail de sélection permettant de produire des variétés adaptées aux besoins des sociétés est donc fondamental, de même que celui de la multiplication des semences et plants présentant les caractéristiques favorables lors de leur semis.
La semence est l’un des plus importants facteurs de production en agriculture. En Afrique de l’Ouest, seulement 5% des producteurs ont accès aux semences de bonne qualité, dites semences améliorées. La pénurie de semences de qualité de variétés améliorées est une contrainte majeure dans les Etats membres de l’Uemoa.
Cela s’explique par le manque de chaînes de valeurs semencières bien organisées dans ces pays et la capacité limitée des petits paysans à prélever des semences suffisamment bonnes sur leur propre récolte pour la campagne suivante comme cela se fait en Asie. Cette difficulté est liée au fait que les pays ne disposent pas de plans semenciers et d’une stratégie semencière. L’augmentation durable de la productivité agricole n’est pas possible sans un secteur semencier performant.
L’augmentation durable de la productivité agricole nécessaire pour atteindre la sécurité alimentaire et une croissance économique inclusive en Afrique de l’Ouest et du Centre n’est pas possible sans un secteur semencier performant. L’industrie semencière ne peut pas se développer sans un secteur privé fort, mais la semence reste l’intrant agricole le plus essentiel et sa maîtrise ne doit pas échapper aux producteurs au risque de les rendre plus vulnérables.
La persistance des faibles performances du secteur semencier malgré de multiples efforts engagés depuis des décennies met en évidence la nécessité de changer de paradigme pour la préparation et la mise en œuvre des interventions.
Les domaines d’actions prioritaires pour relever les défis actuels et développer le secteur semencier sont : la gouvernance des filières semencières, la structuration et le fonctionnement des marchés semenciers, le dispositif de recherche-développement, les politiques semencières, le développement des capacités des acteurs et les mécanismes de financement.