Investissement du sport : Jean-Luc Agbohibo d’Omega Sports Holding réunit l’écosystème pour penser au développement d’une industrie 

Jean-Luc Agbohibo directeur général d’Omega Sports Holding (1er à partir de la gauche) initiateur de la rencontre (Photo Bavane)
Jean-Luc Agbohibo directeur général d’Omega Sports Holding (1er à partir de la gauche) initiateur de la rencontre (Photo Bavane)
Jean-Luc Agbohibo directeur général d’Omega Sports Holding (1er à partir de la gauche) initiateur de la rencontre (Photo Bavane)

Investissement du sport : Jean-Luc Agbohibo d’Omega Sports Holding réunit l’écosystème pour penser au développement d’une industrie 

Le 09/02/24 à 21:09
modifié 10/02/24 à 08:37
Comprendre la perspective des acteurs du sport africain sur le secteur, ainsi que les défis et les opportunités de financement qui s’offrent à eux, a poussé Jean-Luc Agbohibo directeur général d’Omega Sports Holding, a organisé une rencontre d’échange en réunissant bailleurs et entreprises privées, porteurs de projets, clubs et monde associatif, le vendredi 9 février 2024, dans un hôtel à Cocody.

L’objectif est de donner la parole aux acteurs économiques, bailleurs de fonds ainsi que des représentants de la chaîne de valeur du sport en Afrique, afin de trouver des ébauches de solutions pour financer cette industrie en plein expansion.

« La rencontre d’échange est partie d’un constat d’un manque criard de financement de l’industrie du sport sur le continent. Notamment en Afrique Subsaharienne où nous voyons l’évolution entre autres de la coupe d’Afrique des Nations du football, du basketball africaniste. Mais nous avons du mal à entrevoir une industrie pérenne qui bénéficie au continent les capacités à garder les talents sur place », a expliqué Jean-Luc Agbohibo.

Selon lui, aujourd’hui il y a des financements orientés vers le social pour aider les jeunes ou autres. Aussi, il y a des ligues qui ont développé des compétions. Mais, il y a un grand manque d’opportunités de financement.

« Nous pensons qu’il y a des opportunités pour faire quelque chose de rentable. Nous voyons pleins de défis et d’obstacles. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu réunir cet écosystème notamment des bailleurs et entreprises privées, porteurs de projets, clubs et monde associatif parce que nous avons conscience que c’est ensemble que nous pouvons développer cet industrie et créer quelque chose de rentable », a-t-il déclaré.

Soulyemane Cissé, président du Racing Club d’ Abidjan a quant à lui salué cette volonté de créer des synergies, de développer l’économie du sport en Côte d’Ivoire. « C’est une bonne initiative parce que nous avons beaucoup de talents en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est un pays de football. Mais il faut savoir comment contribuer au développement de l’écosystème du football en Côte d’Ivoire, comment créer une synergie pour que les jeunes puissent être formés, comment accompagner le rêve des jeunes. Aussi par ricochet contribuer à l’économie du pays », s’est-il exprimé.

Il a aussi déploré la fuite des talents qui s’opère sous les yeux de tous. « Si nous ne réagissons pas, cela engendra une grosse perte pour le football ivoirien. Il faut mettre en place une volonté politique pour que nos talents puissent s’épanouir », appelle-t-il.



Le 09/02/24 à 21:09
modifié 10/02/24 à 08:37