Korhogo : Les populations sensibilisées aux discours de haine et à la désinformation
Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a entamé sa caravane de lutte contre la désinformation et les discours de haine dans la ville de Korhogo au nord de la Côte d’Ivoire, le 10 février 2024.
Dans la matinée, les formateurs tous issus du Repprelci ont investi les gares, l’Université et les villages Can installés à la faveur de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) organisée en Côte d’Ivoire.
S’inscrivant dans le cadre du projet Impact financé par l’Afd et l’Union européenne, cette activité a permis aux jeunes et aux adultes de connaître l’importance d’utiliser les réseaux sociaux à bon escient tout en faisant attention à la désinformation en ligne.
Ils ont été instruits sur les outils et moyens de vérification de l’information, la loi sur les délits en ligne et la nécessité de partager des messages positifs pour le maintien de la paix et de la cohésion sociale.
Interrogé, le formateur Suy Kahofi a soutenu que l’objectif est d’aider les Ivoiriens à protéger leur identité en ligne, veiller sur leur e-réputation, mais également d’être sur les réseaux sociaux en conformité avec la loi.
Il a mis en garde contre le partage de photos ou vidéos sur les réseaux sociaux. « Si vous envoyez une photo ou une vidéo de vous nu à quelqu’un, faites attention parce qu’on ne sait jamais où cette photo ou cette vidéo peut se retrouver. Demain, quelqu’un de mauvaise intention peut publier cette image ou vous faire un chantage avec cette photo. Soyez donc prudents », a-t-il prévenu.
Eviter de partager les mauvaises informations
Par ailleurs, il a invité l’assistance à éviter de partager des mauvaises informations ou à relayer les fausses informations (fake news) dans le but de manipuler ou de tromper le public, et à bannir de leurs propos les discours de haine sous peine d’être sanctionné par l’article 97 de la loi portant régime juridique de la presse de décembre 2017 (désormais étendue à la presse en ligne) qui précise que la publication de fausses nouvelles est punie d’une amende d’un million à cinq millions FCfa.
Appréciant cette approche, de nombreuses personnes n’ont pas caché leur joie quant à la connaissance qu’elles ont acquises grâce à cette caravane.
Élève en classe de terminale D, Boréguard Konan s’est dit étonné de savoir qu’un commentaire de mauvais goût pouvait l’amener devant les juridictions.
Démarrée le vendredi 9 février 2024, la caravane sillonnera dix villes de la Côte d’Ivoire, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man, San Pedro, Abengourou, Gagnoa, Bondoukou et Yamoussoukro.
S’inscrivant dans le cadre du projet Impact financé par l’Afd et l’Union européenne, cette activité a permis aux jeunes et aux adultes de connaître l’importance d’utiliser les réseaux sociaux à bon escient tout en faisant attention à la désinformation en ligne.
Ils ont été instruits sur les outils et moyens de vérification de l’information, la loi sur les délits en ligne et la nécessité de partager des messages positifs pour le maintien de la paix et de la cohésion sociale.
Interrogé, le formateur Suy Kahofi a soutenu que l’objectif est d’aider les Ivoiriens à protéger leur identité en ligne, veiller sur leur e-réputation, mais également d’être sur les réseaux sociaux en conformité avec la loi.
Il a mis en garde contre le partage de photos ou vidéos sur les réseaux sociaux. « Si vous envoyez une photo ou une vidéo de vous nu à quelqu’un, faites attention parce qu’on ne sait jamais où cette photo ou cette vidéo peut se retrouver. Demain, quelqu’un de mauvaise intention peut publier cette image ou vous faire un chantage avec cette photo. Soyez donc prudents », a-t-il prévenu.
Eviter de partager les mauvaises informations
Par ailleurs, il a invité l’assistance à éviter de partager des mauvaises informations ou à relayer les fausses informations (fake news) dans le but de manipuler ou de tromper le public, et à bannir de leurs propos les discours de haine sous peine d’être sanctionné par l’article 97 de la loi portant régime juridique de la presse de décembre 2017 (désormais étendue à la presse en ligne) qui précise que la publication de fausses nouvelles est punie d’une amende d’un million à cinq millions FCfa.
Appréciant cette approche, de nombreuses personnes n’ont pas caché leur joie quant à la connaissance qu’elles ont acquises grâce à cette caravane.
Élève en classe de terminale D, Boréguard Konan s’est dit étonné de savoir qu’un commentaire de mauvais goût pouvait l’amener devant les juridictions.
Démarrée le vendredi 9 février 2024, la caravane sillonnera dix villes de la Côte d’Ivoire, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man, San Pedro, Abengourou, Gagnoa, Bondoukou et Yamoussoukro.