Le 37e sommet de l'Union africaine s'achève sur un constat «inquiétant» pour le continent
Cette 37e Conférence des chefs d’État et de gouvernement a d’abord été marqué par le discours inaugural de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA). Il a profité de la dernière année de son mandat pour rappeler l’urgence politique et sécuritaire qui mine le continent et fragilise gravement ses institutions.
L'ambassadeur Bankole Adeoye - qui endosse le rôle du Commissaire des affaires politiques du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine - dit qu'il relaye l'inquiétude des chefs d'État et de gouvernement concernant la déstabilisation de plus en plus fréquente sur le continent, notamment les putschs militaires.
Il a fait référence aux six pays suspendus pour s'être écarté de la voie démocratique. On parle des trois pays du Sahel, la Guinée, le Gabon et le Soudan. L’Assemblée dit qu'ils appliquent une politique de zéro-tolérance concernant ces putschs.
« Si l'on prend la voix militaire plutôt que politique, la suspension est la sanction numéro un pour les changements anticonstitutionnels. C'est pourquoi le Conseil de paix et de sécurité a appliqué une suspension à six reprises : le Soudan, le Gabon, le Niger, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso. Parce qu'ils ont bafoué les valeurs et les principes fondamentaux de l'Union africaine en matière de démocratie au sein de l'UA. »
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