Parc national de la Comoé : L’axe Bondoukou-Bouna, la fausse note…
L’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr) et ses partenaires sont à pied d’œuvre pour mieux faire connaître le Parc national de la Comoé (Pnc) et en faire un instrument de création d’emplois et de richesse. Même si l’aire protégée dispose d’une piste d’atterrissage en son cœur, l’accès par la route reste problématique. Parce que pour y accéder par Bania à 32 km avant Bouna, l’axe Bondoukou-Bouna d’environ 176 km est difficilement praticable. Il est quasiment impossible de s’y déplacer par engin motorisé à plus 30 km/h. La route est dans un état de dégradation très avancé. Par endroit, cette voie internationale donne l’impression de n’avoir jamais connu le bitume.
Rares sont les endroits où la voie permet un dépassement, tant la végétation et la dégradation du bitume ont fortement rétréci la chaussée. Le petit pont juste à l’entrée de Peteyi menace de céder. A.K., convoyeur dans compagnie de transport, pense que « bientôt, la route sera coupée à ce niveau et on ne pourra plus aller à Abidjan ».
S.K., transporteur, salue « l’efficacité avec laquelle la menace terroriste a été enrayé ». Il pense que le gouvernement devrait se pencher rapidement sur les infrastructures routières « pour parachever l’ambition du Président de la République pour Bouna ». Et cela requiert davantage de cohésion entre les cadres, selon lui.
Ibrahim T., communicateur et fils de la région, est surpris par l’étendue des dégâts qu’à subi la route. Au départ d’Abidjan, il était formel : « À partir de Flatchèdougou - à environ 85 km - la situation se normalise ». Pourtant, la circulation ne s’est pas améliorée jusqu’à Bouna. Pire, par endroit, il a fallu que le conducteur du car immobilise pratiquement le véhicule pour mieux apprécier la voie avant de continuer.
Ibrahim T., communicateur et fils de la région, est surpris par l’étendue des dégâts qu’à subi la route. Au départ d’Abidjan, il était formel : « À partir de Flatchèdougou - à environ 85 km - la situation se normalise ». Pourtant, la circulation ne s’est pas améliorée jusqu’à Bouna. Pire, par endroit, il a fallu que le conducteur du car immobilise pratiquement le véhicule pour mieux apprécier la voie avant de continuer.