Cedeao : Les quatre juntes de retour à la table des négociations avec la levée des sanctions ?
Les pro et anti-juntes s’affrontent sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de la levée des sanctions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) contre les juntes. Ce, lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation sous-régionale le 24 février 2024, à Abuja au Nigeria.
Les pro-juntes estiment que cette mesure « avec effet immédiat » arrive trop tard. Issa Mato Issa Maifada (@Maifadamato6721) estime sur X (Twitter) que « c’est le médecin après la mort ». Et nombreux sont les commentaires qui expriment cette conception de la mesure.
En face, les anti-juntes saluent une décision qui viendrait soulager la souffrance des populations.
Les observateurs scrutent de près la réaction de Niamey dans les semaines et les mois à venir. D’aucuns s’interrogent sur l’impact de cet assouplissement de la position de la Cedeao.
Va-t-on assister à une baisse des tensions entre l’organisation et les quatre juntes ? Y a-t-il des chances que le Niger, le Mali et le Burkina Faso adoptent une attitude moins conflictuelle avec la Cedeao comme la Guinée ?
Pour rappel, les principales résolutions du Sommet extraordinaire des Chefs d'État de la Cedeao sont, notamment la libération avec effet immédiat du Président Mohammed Bazoum ; la levée de toutes les sanctions économiques, transfrontalières et aériennes de la Cedeao et de l'Uemoa sur le Niger. Mais également la levée de la suspension du Niger de toute assistance financière et de toute transaction avec toutes les institutions financières, en particulier la Banque ouest-africaine de développement (Boad) ; la levée avec effet immédiat des sanctions contre le Burkina Faso, le Niger, la Guinée, le Mali.
En face, les anti-juntes saluent une décision qui viendrait soulager la souffrance des populations.
Les observateurs scrutent de près la réaction de Niamey dans les semaines et les mois à venir. D’aucuns s’interrogent sur l’impact de cet assouplissement de la position de la Cedeao.
Va-t-on assister à une baisse des tensions entre l’organisation et les quatre juntes ? Y a-t-il des chances que le Niger, le Mali et le Burkina Faso adoptent une attitude moins conflictuelle avec la Cedeao comme la Guinée ?
Pour rappel, les principales résolutions du Sommet extraordinaire des Chefs d'État de la Cedeao sont, notamment la libération avec effet immédiat du Président Mohammed Bazoum ; la levée de toutes les sanctions économiques, transfrontalières et aériennes de la Cedeao et de l'Uemoa sur le Niger. Mais également la levée de la suspension du Niger de toute assistance financière et de toute transaction avec toutes les institutions financières, en particulier la Banque ouest-africaine de développement (Boad) ; la levée avec effet immédiat des sanctions contre le Burkina Faso, le Niger, la Guinée, le Mali.