Village Marchoux de Bingerville: Les Lépreux lancent un SOS pour la construction d’un pont pour rallier leur localité  

Le pont connait des failles qui mettent en danger les villageois. (Photo Bavane)
Le pont connait des failles qui mettent en danger les villageois. (Photo Bavane)
Le pont connait des failles qui mettent en danger les villageois. (Photo Bavane)

Village Marchoux de Bingerville: Les Lépreux lancent un SOS pour la construction d’un pont pour rallier leur localité  

Le 26/02/24 à 16:23
modifié 27/02/24 à 16:56
Les lépreux du village Marchoux dans la commune de Bingerville lancent un SOS pour la construction d’un pont sur la rivière qui prend sa source dans les environs du village et qui se jette dans la lagune Ebrié.

Le chef du village Leroy Louis. (Photo Bavane)
Le chef du village Leroy Louis. (Photo Bavane)



Ce pont construit en bois depuis quelques années est devenu un véritable danger pour eux. Pourtant, il leur permet d’avoir accès à leur village par le quartier korobougou. « Ce pont est très utile. Nos enfants qui fréquentent les collèges de la ville y passent. Nos femmes l'empruntent egalement pour se rendre au marché pour leur commerce. Ce pont est notre cordon ombilical reliant la ville au village. Nous demandons aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide en le construisant en béton », souhaite Leroy Louis, chef du village Marchoux, rencontré dans ledit village, le dimanche 25 février 2024.

Des engins passent sur ce pont de fortune pour avoir accès au village. (Photo Bavane)
Des engins passent sur ce pont de fortune pour avoir accès au village. (Photo Bavane)



Depuis plus de 5 ans, des appels d’aide (SOS) sont lancés pour les aider à construire ce pont. Ce pont, jadis, construit en béton, a cédé il y a des décennies.

Le député-maire de Bingerville une fois encore sollicité

« Nous continuons toujours d’implorer le député-maire de nous venir en aide pour la construction de ce pont. Il y a plus de 5 ans, nous lui avons adressé des courriers. Il a envoyé un de ses collaborateurs pour faire l’état des lieux. Ce dernier avait promis revenir. Depuis lors, plus rien. Nous continuons toujours de compter sur sa bonne volonté afin de nous sauver de cette situation », appelle Leroy Louis. Qui lance également un appel à l’endroit des Ong, institutions, sociétés et autres organismes.

« Nous appelons aussi toutes les personnes qui peuvent nous aider à le faire. Nous n’avons pas de ressources qui puissent nous permettre de réunir les moyens pour construire un pont. Nous ne pouvons que compter sur tout le monde. Aidez-nous à éviter un drame sur cette rivière sur laquelle est construit ce pont de fortune, devenu un véritable danger pour tous », lance-t-il.

Les lépreux attendent beaucoup des personnes de bonne volonté. (Photo Bavane)
Les lépreux attendent beaucoup des personnes de bonne volonté. (Photo Bavane)



Faut-il le rappeler, créé en 1940, le village Marchoux recevait les lépreux venant de divers horizons. Autrefois pris en charge par l'Etat, les 400 malades en 1976 réduits à 5 (que des femmes) en 2024 qui crient à l'abandon, rencontrent de nombreuses difficultés au quotidien. Entre autres difficultés, la nourriture, l'habillement et autres produits d’entretien.

Aujourd’hui, ce sont les descendants des malades décédés et d'autres personnes qui vivent dans le village. Ils (surtout les malades) ne vivent que de dons de personnes de bonne volonté et d’Ong.



Le 26/02/24 à 16:23
modifié 27/02/24 à 16:56