Secteur de l'ananas: Un cadre de concertation des acteurs annonce des mesures pour relancer la filière
Les organisations membres du Cadre de concertation de la filière ananas ont tenu leur première Assemblée générale le mercredi, à Abidjan-Plateau.
La filière ananas en Côte d’Ivoire va mal. Des organisations réunies au sein du Cadre de concertation des acteurs de la filière ananas de Côte d’Ivoire (Ccafaci) entendent relever les défis qui s’imposent pour sauver le secteur. Lors de leur première Assemblée générale tenue le mercredi 28 février 2024, dans les locaux de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et bananes (Ocab) à Abidjan-Plateau, plusieurs mesures ont été prises.
La vision du Cadre de concertation, au dire du secrétaire général, Ablé Yves, c’est de pouvoir atteindre, à l’horizon 2030, une production de 150 mille tonnes dont 100 mille transformées contre 10 mille produites à ce jour. Pour y arriver, les membres comptent mutualiser leurs activités de production, de transformation, de commercialisation, de logistique, de transport, de formation, de recherche et d’innovation technologique.
En termes d’activités de production, le secrétaire général annonce, entre autres, la création de quatre blocs de 650 hectares par an et par zone de production. L’implantation de quatre parcs de rejets d’une superficie de 3 hectares par parc, soit un total de 15 millions de rejets. Il s’agit aussi d’obtenir une quantité d’intrants en engrais ananas bio pour le traitement des quatre blocs de 250 hectares. Ce programme permettra à 3000 jeunes d’obtenir de l’emploi.
Les acteurs ne comptent pas s’arrêter à la production. Ils évoquent également la création de quatre unités industrielles de transformation à proximité des quatre zones de production. Ce qui pourra favoriser le recrutement de 600 femmes pour exercer dans lesdites entreprises. Les membres du Cadre de concertation sont aussi intéressés à la valorisation des sous-produits de l’ananas. Des unités de fabrication de sacs de jutes, de chapeaux, chaussures et divers accessoires à base de fibres d’ananas seront créées.
Les besoins pour le financement de ce programme se chiffrent à 30 milliards de FCfa, affirme le secrétaire général. Pour son implémentation, les acteurs, selon Ablé Yves, attendent l’appui des bailleurs de fonds particulièrement la Banque africaine de développement (Bad) ainsi que le gouvernement ivoirien.
Le Ccafaci a été mis sur pied en 2021. Le secrétaire général fait savoir que la production d’ananas a baissé, de 250 à 10 mille tonnes aujourd’hui. Il impute cette chute à de nombreuses difficultés, notamment le coût élevé des intrants, les crises socio-politiques en Côte d’Ivoire, le durcissement des normes, l’abandon de la destination ivoirienne par les grands au profit de celle de l’Amérique, le manque de politique agricole et la perte de compétitivité des produits, etc.
En termes d’activités de production, le secrétaire général annonce, entre autres, la création de quatre blocs de 650 hectares par an et par zone de production. L’implantation de quatre parcs de rejets d’une superficie de 3 hectares par parc, soit un total de 15 millions de rejets. Il s’agit aussi d’obtenir une quantité d’intrants en engrais ananas bio pour le traitement des quatre blocs de 250 hectares. Ce programme permettra à 3000 jeunes d’obtenir de l’emploi.
Les acteurs ne comptent pas s’arrêter à la production. Ils évoquent également la création de quatre unités industrielles de transformation à proximité des quatre zones de production. Ce qui pourra favoriser le recrutement de 600 femmes pour exercer dans lesdites entreprises. Les membres du Cadre de concertation sont aussi intéressés à la valorisation des sous-produits de l’ananas. Des unités de fabrication de sacs de jutes, de chapeaux, chaussures et divers accessoires à base de fibres d’ananas seront créées.
Les besoins pour le financement de ce programme se chiffrent à 30 milliards de FCfa, affirme le secrétaire général. Pour son implémentation, les acteurs, selon Ablé Yves, attendent l’appui des bailleurs de fonds particulièrement la Banque africaine de développement (Bad) ainsi que le gouvernement ivoirien.
Le Ccafaci a été mis sur pied en 2021. Le secrétaire général fait savoir que la production d’ananas a baissé, de 250 à 10 mille tonnes aujourd’hui. Il impute cette chute à de nombreuses difficultés, notamment le coût élevé des intrants, les crises socio-politiques en Côte d’Ivoire, le durcissement des normes, l’abandon de la destination ivoirienne par les grands au profit de celle de l’Amérique, le manque de politique agricole et la perte de compétitivité des produits, etc.