Droits des femmes en Côte d'Ivoire : Amnesty International met le sujet de la parité sur la table

Les participants à l'atelier sur  la journée internationale les droits de la femme. (Dr)
Les participants à l'atelier sur la journée internationale les droits de la femme. (Dr)
Les participants à l'atelier sur la journée internationale les droits de la femme. (Dr)

Droits des femmes en Côte d'Ivoire : Amnesty International met le sujet de la parité sur la table

Le 11/03/24 à 20:22
modifié 12/03/24 à 10:43
Amnesty International session Côte d’Ivoire a organisé un atelier de renforcement de capacités des femmes le 9 mars 2024, à son siège à Cocody, à la faveur de la Journée internationale des droits de la femme. Cet atelier s'est déroulé autour de deux thèmes, à savoir : « Egalité homme et femme, quelle réalité en Côte d’Ivoire ? » et « Excision : Méthode de sensibilisation pour son élimination dans la communauté ».

Intervenant sur le premier thème, la consultante en genre et journaliste, Agnès Kraidy et le directeur exécutif d'Amnesty International en Côte d'Ivoire, Hervé Delmas Kokou, se sont prononcés sur la problématique.

Selon Agnès Kraidy, l'égalité entre les deux genres est « avérée » dès lors que la Constitution ivoirienne le mentionne dans ses textes en indiquant que tous les Ivoiriens naissent égaux. « Cela confirme que les Ivoiriens sont engagés à construire une société à la fois égalitaire, égalitariste et équitable », a-t-elle reconnu en inscrivant cette réflexion dans un cadre théorique. Mais pour ce qui est de la réalité, Agnès Kraidy a soutenu que la Côte d'Ivoire est dirigée par « les 50,9% d'hommes au détriment des 49,1% de femmes ».

Le directeur exécutif d'Amnesty International en Côte d'Ivoire, Hervé Delmas Kokou, a abondé dans le sens. Il a aussi reconnu qu’en matière de textes, il y a « une avancée » en Côte d'Ivoire. « Mais dans l'application, nous observons d'autres choses... Raison pour laquelle nous voulons renforcer les capacités des femmes », a-t-il dit.

Pour sa part, l'experte en Violences basées sur le genre (Vbg), Aminata Traoré, s'est entretenue avec la quarantaine de femmes qui a pris part à ce panel sur les méthodes de sensibilisation pour l'élimination de l'excision dans la communauté.

Notons que le thème retenu cette année pour la journée du 8 mars par Amnesty International en rapport avec le thème mondial est "Investir en faveur des femmes : une question des droits de l'homme".

DANIELLE SERI (Stagiaire)


Le 11/03/24 à 20:22
modifié 12/03/24 à 10:43