Adjamé 220 logements : Le mythique maquis "Diadjely" tire sa « révérence »

Le maquis "Diadjely" n'existe désormais plus. (Photo Bavane)
Le maquis "Diadjely" n'existe désormais plus. (Photo Bavane)
Le maquis "Diadjely" n'existe désormais plus. (Photo Bavane)

Adjamé 220 logements : Le mythique maquis "Diadjely" tire sa « révérence »

Le 12/03/24 à 12:16
modifié 12/03/24 à 16:41
Le mythique maquis "Diadjély" situé à Adjamé 220 logements est en démolition pour faire place dans les mois à venir à un immeuble. C’est l’information recueillie sur le lieu ce mardi 12 mars 2024, aux environs de 11h 30 min.

« Le maquis est détruit sur instruction du propriétaire du site. Ce dernier a mis le terrain sur lequel est bâtie la maison qui servait de maquis en bail. C’est donc le bailleur qui a décidé de casser le maquis et construire en lieu et place un immeuble », a informé un agent du service technique de la mairie d’Adjamé qui supervisait l’opération de démolition.

Les riverains assistent à la démolition. (Photo Bavane)
Les riverains assistent à la démolition. (Photo Bavane)



Une démolition effectuée dans la douceur, mais au grand dam de certaines femmes qui y avaient un commerce. Parce que la devanture du maquis était occupée par une dizaine de commerces de tous types (Alloco, Attiéké-poisson, garba, porc braisé, poulet braisé, igname frite, croupions de dinde frits, etc.)

La machine en pleine action. (Photo Bavane)
La machine en pleine action. (Photo Bavane)



Certaines commerçantes trouvées sur le lieu assistaient impuissantes à la destruction de leur commerce. Tout simplement parce qu’elles avaient été prévenues il y a des mois.

Le maquis "Diadjély" en démolition. (Photo Bavane)
Le maquis "Diadjély" en démolition. (Photo Bavane)



Faut-il le rappeler, le maquis "Diadjély" est un lieu de rendez-vous de tous ordres. Tout habitant des 220 logements connaît bien et d'ailleurs très bien ce lieu de restauration et de consommation de boisson. Il y est implanté depuis des décennies.

"Ce maquis est vieux que mon premier fils qui lui a 16 ans aujourd'hui. Tout habitant des 220 logaments y a une fois mis les pieds pour un rendez-vous ou une réception d'un ami ou d'un parent", raconte Salin Nawal, habitant du quartier.



Le 12/03/24 à 12:16
modifié 12/03/24 à 16:41