Compétitivité sur le marché : Epiphane Zoro Bi Ballo invite les entreprises à épouser les valeurs de bonne gouvernance
Ce fléau qu’est la corruption a d’ailleurs de nombreuses conséquences. Il s’agit de pertes économiques et financières. Outre cela, c’est également la dégradation de l’image aussi bien du pays, de l’individu ainsi que pour la société. « La réputation est essentielle », souligne le président de la Haute Autorité pour la bonne gouvernance.
Abondant dans le même sens, Stéphan Dauriac, l’un des panélistes, a spécifié pour sa part que le directeur général de l’entreprise doit être le moteur de la démarche anticorruption au sein de l’entreprise. Ce dernier doit porter toutes les politiques de sensibilisation, de formation, de contrôle et d’évaluation de ses collaborateurs.
« Lorsque le directeur général met en place les procédures, les chartes éthiques, la sensibilisation et s’il ne participe pas à son animation, l’organisation peut avoir l’impression que ce n’est pas quelque chose qui est portée par le directeur général », détaille-t-il. Ajoutant que c’est le patron qui fixe et porte les valeurs de l’entreprise. Des valeurs qui doivent être le socle de toutes les actions de toute l’organisation.
Revenant sur le Programme Accg, Dr Christian Delmotte, président d’Eurocham, a indiqué que c’était un projet de certification sur la gouvernance de quatre ans. Ce Programme qui a démarré en 2019 avait pour objectif de former une centaine d’entreprises et d’introduire de bonnes pratiques au sein des meilleures élèves parmi elles (une soixantaine).
La session a ainsi catalysé des discussions enrichissantes sur les pratiques exemplaires de gouvernance et des stratégies efficaces de lutte contre la corruption. L’accent a surtout été mis sur les avancées réalisées tout en explorant les pistes d'amélioration continue et à la compétitivité sur le marché international.