Souveraineté alimentaire: Le gouvernement pour un objectif de couvrir d’ici à 2030 tout le territoire d’agropoles

Après sa présentation, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Bernard Comoé, s’est prêté aux questions des participants. (Ph: Dr)
Après sa présentation, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Bernard Comoé, s’est prêté aux questions des participants. (Ph: Dr)
Après sa présentation, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Bernard Comoé, s’est prêté aux questions des participants. (Ph: Dr)

Souveraineté alimentaire: Le gouvernement pour un objectif de couvrir d’ici à 2030 tout le territoire d’agropoles

Le 20/03/24 à 10:11
modifié 20/03/24 à 12:37
Le développement des agropoles en Côte d'Ivoire était au cœur de la Tribune d'échanges «Tout savoir sur », du Cicg, le mardi 19 mars 2024, au Plateau.
Le directeur général de la planification, des statistiques et des projets au ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Bernard Comoé, était l’invité de la plateforme d’échange du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), «Tout savoir sur », le 19 mars 2024, à l’immeuble Sciam, au Plateau. Thème abordé : "Le développement des agropoles en Côte d’Ivoire".

Bernard Comoé a saisi l’occasion pour indiquer que le gouvernement s’est fixé « un objectif de couvrir d’ici à 2030 tout le territoire d’agropoles ». Des agropoles qui sont des outils de mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (Pnia 2), pour permettre, in fine, d’atteindre la souveraineté alimentaire que les autorités ivoiriennes appellent de tous leurs vœux.

De façon spécifique, avec les agropoles, la Côte d’Ivoire veut non seulement améliorer la productivité des chaînes de valeur agricoles prioritaires en fournissant des technologies de production. Mais aussi accroître la valeur ajoutée des produits agricoles par la création de Hub de transformation agro-industrielle.

Le pays compte également renforcer les capacités des femmes et des jeunes à créer des entreprises et des organisations professionnelles dans les chaînes de valeur agricoles, et créer un environnement des affaires favorable à l'agrobusiness, etc.

Ces agropoles sont en fait des zones focalisées sur les filières priorisées au niveau national et local. Dans la mise en œuvre, l’Etat y concentre des facilités et des services pertinents pour ces filières dans chacune de ces zones bien définies.

Les acteurs agricoles bénéficient d'une formation, d’un système de mécanisation, d’un accompagnement en matière de financement pour la réalisation de projets des acteurs, avec une forte implication du secteur privé et des communautés locales.

Dans sa politique, l’Etat a déjà érigé les agropoles du Bélier (le Pôle académique et de transformation) et du Nord (le Pôle de transformation et d’exportation pour les fruits des noix de cajou). Mais en réalité, il s’agit d’en réaliser neuf sur l’étendue du territoire.

Si l’ensemble de ces outils sont mis en œuvre, ils permettront, selon le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, de « réduire fortement » le chômage des jeunes. Il invite de ce fait les concernés à ne pas considérer l’agriculture comme une seconde activité mais plutôt comme un métier.

Le directeur général rappelle que le secteur agricole représente un poids important dans l’économie ivoirienne avec 22% du Pib et 60% des recettes d’exportations. Il est cependant confronté aux enjeux liés au faible encadrement des agriculteurs, à la faible intégration des chaînes de valeur et à l’insécurité alimentaire.


Le 20/03/24 à 10:11
modifié 20/03/24 à 12:37