Sportivement : Attention, on régresse !
Les 13es Jeux africains se sont achevés, samedi, à Accra, la capitale ghanéenne. Arrivée au Ghana avec une quarantaine d’athlètes issus de 9 disciplines, la Côte d’Ivoire espérait une moisson plus éloquente que celle de Rabah, en 2019.
A l’arrivée, c’est presque le même résultat, avec 18 médailles glanées en tout. Sauf que cette fois-ci les Ivoiriens n’ont récolté aucune médaille d’or. Au décompte final leurs efforts n’ont pas beaucoup pesé dans la balance.
La délégation conduite par le directeur général des sports, Bertin Koffi, rentre donc avec une note passable et une 30e place qui en dit long sur la santé globale du sport ivoirien.
Le bilan de 2024 est loin de celui de 2019 où la Côte d’Ivoire était rentrée avec 5 médailles d’or dans son escarcelle. Ce qui lui a valu une 12e place continentale honorable, sur 42 nations participantes. Sans oublier qu’aux Jeux de Brazzaville en 2015, les athlètes ivoiriens ont remporté 26 médailles.
Le Taekwondo seul avait accroché 10 médailles dont 3 d’or, 2 d’argent et 5 de bronze. On se souvient que l’athlétisme avec Ta Lou avait brillé (une médaille d’or au 100 m et une de bronze au 200 m), sans oublier le relais 4x100 m masculin qui s’est offert la médaille d’or en 38’95.
Il est vrai que Cheick Cissé, Ruth Gbagbi (Taekwondo) n’ont pas été de l’expédition d’Accra 2024, tout comme Marie Josée Ta Lou, en athlétisme et autres. Mais le résultat du Ghana doit interpeller les fédérations sportives et le ministère des Sports, qui, au nom d’une certaine politique a livré les sports dits mineurs à leur triste sort.
Depuis 2018, en effet, beaucoup de nos fédérations ont mis la clé sous le paillasson. C’est à peine si l’État les regarde. Leur part de parafiscalité qui leur permettait d’organiser régulièrement des compétitions a tellement maigri qu’il suffit à peine pour faire face aux charges de leur siège social. Où sont passés les escrimeurs, les archers et autres qui étaient très actifs au Maroc en 2019 ?
L’athlétisme est rentré la queue entre les pattes tandis que la super star, le taekwondo s’est contenté d’être deuxième. C’est une alerte que les autorités devraient pouvoir décoder. C’est le moment de passer à l’application effective de la loi sur le sport.
La délégation conduite par le directeur général des sports, Bertin Koffi, rentre donc avec une note passable et une 30e place qui en dit long sur la santé globale du sport ivoirien.
Le bilan de 2024 est loin de celui de 2019 où la Côte d’Ivoire était rentrée avec 5 médailles d’or dans son escarcelle. Ce qui lui a valu une 12e place continentale honorable, sur 42 nations participantes. Sans oublier qu’aux Jeux de Brazzaville en 2015, les athlètes ivoiriens ont remporté 26 médailles.
Le Taekwondo seul avait accroché 10 médailles dont 3 d’or, 2 d’argent et 5 de bronze. On se souvient que l’athlétisme avec Ta Lou avait brillé (une médaille d’or au 100 m et une de bronze au 200 m), sans oublier le relais 4x100 m masculin qui s’est offert la médaille d’or en 38’95.
Il est vrai que Cheick Cissé, Ruth Gbagbi (Taekwondo) n’ont pas été de l’expédition d’Accra 2024, tout comme Marie Josée Ta Lou, en athlétisme et autres. Mais le résultat du Ghana doit interpeller les fédérations sportives et le ministère des Sports, qui, au nom d’une certaine politique a livré les sports dits mineurs à leur triste sort.
Depuis 2018, en effet, beaucoup de nos fédérations ont mis la clé sous le paillasson. C’est à peine si l’État les regarde. Leur part de parafiscalité qui leur permettait d’organiser régulièrement des compétitions a tellement maigri qu’il suffit à peine pour faire face aux charges de leur siège social. Où sont passés les escrimeurs, les archers et autres qui étaient très actifs au Maroc en 2019 ?
L’athlétisme est rentré la queue entre les pattes tandis que la super star, le taekwondo s’est contenté d’être deuxième. C’est une alerte que les autorités devraient pouvoir décoder. C’est le moment de passer à l’application effective de la loi sur le sport.