Sportivement : En route pour la Coupe du monde !
Un nouveau groupe, un nouvel état d’esprit est né. La nouvelle équipe de Côte d’Ivoire dont rêve tout le peuple est en train de se mettre en place. La Can 2023 (du 13 janvier au 11 février 2024) en Côte d’Ivoire a créé quelque chose chez les Eléphants. Un monstre qui marche désormais vers la terre promise, le toit du monde. Pourquoi pas.
La Can 2023 a activé chez les Eléphants la fonction « découragement n’est pas Ivoirien ». Ces Pachydermes version Emerse Faé sont orgueilleux. Ils n’acceptent plus qu’on leur marche dessus. Même quand ils sont menés au score ou malmenés sur la pelouse, ils n’abdiquent plus. Ils courent, font courir le ballon... Ils se mettent à deux, à trois sur le porteur de balle adverse. De véritables guerriers. Ils avaient encore la tête à la fête. Ils venaient à peine d’étrenner leur trophée dans les rues parisiennes quand des Écureuils, maquillés en Guépards, les ont tenus en échec à Amiens (2-2).
Les pessimistes et les aigris avaient trouvé là du grain à moudre. On pouvait lire ici et là que « c’est maintenant que nous allons voir le vrai visage de ces Ivoiriens », « des champions par défaut ». D’autres n’ont pas manqué de révéler que les brillantes performances d’Emerse Faé et son équipe sont dues à une certaine « magie noire ». Et pourtant parmi ces frustrés de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, chaque membre de la famille dort avec un marabout-conseiller. Ces mages à qui ils versent des millions de FCfa et qui guident leur quotidien.
Attribuer cette belle victoire des Eléphants à une vieille sorcière qui ne sait même pas de qui parle le texte n’est-il pas une insulte aux talents et aux efforts fournis par les joueurs et leur entraîneur ? Il est vrai que le scénario de la Can 2023 était invraisemblable. Mais les joueurs ont expliqué d’où ils ont tiré leurs forces. Ils ont pris conscience des conséquences de leur élimination dans ce tournoi à domicile.
Revoyons cette transformation de Franck Kessié sur le terrain, comment Adingra se bagarre et un Haller, éclopé, faisait fi de la douleur pour libérer le peuple... On voulait voir Faé et sa troupe affronter un gros calibre mondial. Ils ont eu l’Uruguay de Marcelo Bielsa (un sorcier blanc qu’on considérait comme le maître de Faé). Une des meilleures sélections au monde et parmi les plus en forme du moment. Autant la Côte d’Ivoire a glané son prestigieux trophée, la Céleste mène la vie dure aux sélections en Amérique du Sud.
Ces derniers mois, l’Uruguay a battu l’Argentine et le Brésil. Et puis Marcelo Bielsa s’était présenté à Bollaert, dans son jardin du Rc Lens (club qu’il a entraîné), avec Ugarte et Valverde, titulaires dans l’entrejeu.
L’Uruguay affichait une belle maîtrise collective. Mais cela n’a pas empêché que la Côte d’Ivoire, sans Haller, Séko, NDicka et Sangaré, la frappe par un but contre son camp de Mathias Olivera dès la 9e minute. Même quand ils ont égalisé à la 77e minute grâce à Federico Vinas, les Eléphants ont trouvé les ressources pour reprendre la tête. Et puis c’est le jeune Guela Doué qui venait de faire son entrée qui a scellé le succès des Ivoiriens (2-1, 84e).
Sur ce coup également, Emerse Faé a fait parler sa science, loin d’Akradio. Avouons-le. Sur les six derniers matchs, la Côte d’Ivoire a prouvé qu’elle regorge de talents et d’opportunités sportives incroyables. La question est de savoir comment tirer parti de ces atouts. Une question et une responsabilité que l’on doit explorer en y apportant des réponses.
En attendant, concentrons-nous sur la Coupe du monde 2026. Elle se déroulera conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, pour la première fois.
La Côte d’Ivoire a commencé en force la phase éliminatoire. Ils ont mis en déroute les Pirates de Seychelles (9-0) au stade d’Ebimpé. Ensuite, les Eléphants sont allés écraser les Scorpions de la Gambie à Dar Es Salam (2-0) au terme de la deuxième journée des éliminatoires, dans le groupe F, en Tanzanie.
Après avoir conquis pour la troisième fois l’Afrique, cette équipe qui vient de terrasser la Céleste (2-1) est dans les dispositions pour rivaliser avec n’importe quelle équipe. Alors en route pour la Coupe du monde.
Les pessimistes et les aigris avaient trouvé là du grain à moudre. On pouvait lire ici et là que « c’est maintenant que nous allons voir le vrai visage de ces Ivoiriens », « des champions par défaut ». D’autres n’ont pas manqué de révéler que les brillantes performances d’Emerse Faé et son équipe sont dues à une certaine « magie noire ». Et pourtant parmi ces frustrés de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, chaque membre de la famille dort avec un marabout-conseiller. Ces mages à qui ils versent des millions de FCfa et qui guident leur quotidien.
Attribuer cette belle victoire des Eléphants à une vieille sorcière qui ne sait même pas de qui parle le texte n’est-il pas une insulte aux talents et aux efforts fournis par les joueurs et leur entraîneur ? Il est vrai que le scénario de la Can 2023 était invraisemblable. Mais les joueurs ont expliqué d’où ils ont tiré leurs forces. Ils ont pris conscience des conséquences de leur élimination dans ce tournoi à domicile.
Revoyons cette transformation de Franck Kessié sur le terrain, comment Adingra se bagarre et un Haller, éclopé, faisait fi de la douleur pour libérer le peuple... On voulait voir Faé et sa troupe affronter un gros calibre mondial. Ils ont eu l’Uruguay de Marcelo Bielsa (un sorcier blanc qu’on considérait comme le maître de Faé). Une des meilleures sélections au monde et parmi les plus en forme du moment. Autant la Côte d’Ivoire a glané son prestigieux trophée, la Céleste mène la vie dure aux sélections en Amérique du Sud.
Ces derniers mois, l’Uruguay a battu l’Argentine et le Brésil. Et puis Marcelo Bielsa s’était présenté à Bollaert, dans son jardin du Rc Lens (club qu’il a entraîné), avec Ugarte et Valverde, titulaires dans l’entrejeu.
L’Uruguay affichait une belle maîtrise collective. Mais cela n’a pas empêché que la Côte d’Ivoire, sans Haller, Séko, NDicka et Sangaré, la frappe par un but contre son camp de Mathias Olivera dès la 9e minute. Même quand ils ont égalisé à la 77e minute grâce à Federico Vinas, les Eléphants ont trouvé les ressources pour reprendre la tête. Et puis c’est le jeune Guela Doué qui venait de faire son entrée qui a scellé le succès des Ivoiriens (2-1, 84e).
Sur ce coup également, Emerse Faé a fait parler sa science, loin d’Akradio. Avouons-le. Sur les six derniers matchs, la Côte d’Ivoire a prouvé qu’elle regorge de talents et d’opportunités sportives incroyables. La question est de savoir comment tirer parti de ces atouts. Une question et une responsabilité que l’on doit explorer en y apportant des réponses.
En attendant, concentrons-nous sur la Coupe du monde 2026. Elle se déroulera conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, pour la première fois.
La Côte d’Ivoire a commencé en force la phase éliminatoire. Ils ont mis en déroute les Pirates de Seychelles (9-0) au stade d’Ebimpé. Ensuite, les Eléphants sont allés écraser les Scorpions de la Gambie à Dar Es Salam (2-0) au terme de la deuxième journée des éliminatoires, dans le groupe F, en Tanzanie.
Après avoir conquis pour la troisième fois l’Afrique, cette équipe qui vient de terrasser la Céleste (2-1) est dans les dispositions pour rivaliser avec n’importe quelle équipe. Alors en route pour la Coupe du monde.