Agriculture : Le prix du cacao fixé à 1500 FCfa pour la campagne intermédiaire 2023-2024
Le ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué le 2 avril 2024, à Abidjan-Plateau, que le prix du cacao est fixé à 1500 FCfa pour la campagne intermédiaire 2023-2024.
Kobenan Kouassi Adjoumani a expliqué que ce montant a été fixé sur la base du prix Caf de 2326 FCfa. « Nous vous informons que pour la campagne intermédiaire, le résultat des ventes par anticipation de la récolte de la période d’avril à septembre 2024 a permis de réaliser un prix Caf moyen de 2326 FCfa le kilogramme. Sur cette base, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de servir le prix au producteur à 1500 FCfa le kilogramme, soit 64% du prix Caf de réalisation », a-t-il déclaré.
C’est donc une majoration de 500 FCfa par rapport aux 1000 FCfa fixés en octobre 2023 sur la base d’un prix Caf de 1635 FCfa. « Le 1er octobre 2023, nous avons annoncé un prix minimum garanti de 1000 FCfa le kilogramme pour le cacao au titre de la campagne principale 2023-2024. Ce prix résulte du prix Caf moyen de 1635 FCfa le kilogramme issu des ventes par anticipation de la récolte principale 2023-2024 sur la période d’octobre 2023 à mars 2024 », a fait savoir le ministre d’État.
Relativement à la présente campagne, Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi expliqué qu’il « a fallu que l’on observe une hausse des prix sur les marchés boursiers, depuis le premier trimestre de l’année 2024, pour que de nombreuses langues se mettent à critiquer le système stabilisé, au profit du système libéralisé, parce que, dit-on, le système stabilisé ne répercute pas systématiquement la hausse des prix internationaux sur le prix payé au producteur ». « Ceux qui soutiennent cette thèse oublient que notre pays a déjà expérimenté le système libéralisé dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes », a-t-il indiqué.
Le ministre d’État de rappeler « qu’en effet, les douze années de stabilisation (2011-2023) ont permis d’obtenir, avec les ventes anticipées, un prix Caf moyen/kg de 1428 FCfa contre 1076 FCfa servi lors des campagnes où régnait le système libéralisé, avec les ventes spots de 2000 à 2011 ». « Et nous nous souvenons tous des prix dérisoires qui étaient payés aux producteurs lorsque les prix mondiaux venaient à chuter, tant soit peu. Souvent le cacao était payé à moins de 500 FCfa », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani.
« Ce qu’il faut retenir dans le système stabilisé, c’est que la hausse quotidienne des cours mondiaux n’est pas répercutée immédiatement mais elle profite aux producteurs avec un décalage dans le temps, puisque les ventes de la récolte future s’effectuent au moment même de cette hausse », conclut-il.
C’est donc une majoration de 500 FCfa par rapport aux 1000 FCfa fixés en octobre 2023 sur la base d’un prix Caf de 1635 FCfa. « Le 1er octobre 2023, nous avons annoncé un prix minimum garanti de 1000 FCfa le kilogramme pour le cacao au titre de la campagne principale 2023-2024. Ce prix résulte du prix Caf moyen de 1635 FCfa le kilogramme issu des ventes par anticipation de la récolte principale 2023-2024 sur la période d’octobre 2023 à mars 2024 », a fait savoir le ministre d’État.
Relativement à la présente campagne, Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi expliqué qu’il « a fallu que l’on observe une hausse des prix sur les marchés boursiers, depuis le premier trimestre de l’année 2024, pour que de nombreuses langues se mettent à critiquer le système stabilisé, au profit du système libéralisé, parce que, dit-on, le système stabilisé ne répercute pas systématiquement la hausse des prix internationaux sur le prix payé au producteur ». « Ceux qui soutiennent cette thèse oublient que notre pays a déjà expérimenté le système libéralisé dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes », a-t-il indiqué.
Le ministre d’État de rappeler « qu’en effet, les douze années de stabilisation (2011-2023) ont permis d’obtenir, avec les ventes anticipées, un prix Caf moyen/kg de 1428 FCfa contre 1076 FCfa servi lors des campagnes où régnait le système libéralisé, avec les ventes spots de 2000 à 2011 ». « Et nous nous souvenons tous des prix dérisoires qui étaient payés aux producteurs lorsque les prix mondiaux venaient à chuter, tant soit peu. Souvent le cacao était payé à moins de 500 FCfa », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani.
« Ce qu’il faut retenir dans le système stabilisé, c’est que la hausse quotidienne des cours mondiaux n’est pas répercutée immédiatement mais elle profite aux producteurs avec un décalage dans le temps, puisque les ventes de la récolte future s’effectuent au moment même de cette hausse », conclut-il.