Festibo 2024: Une clôture en apothéose pour célébrer la diversité culturelle du Bounkani
Un rendez-vous culturel majeur
Dans son discours, le professeur Camara Adama, représentant le commissariat général du Festibo, a rappelé que la région du Bounkani regorge de ressources culturelles précieuses. « Sous l’impulsion du président du conseil régional, Hien Philippe, nous croyons fermement en la vision d’éduquer par la culture, un levier essentiel pour le développement », a-t-il déclaré.
Hien Philippe a, quant à lui, souligné l’importance de ce festival, qui est devenu un rendez-vous culturel incontournable. « En douze ans, le Festibo a montré que nous pouvons prendre notre destin en main pour faire du Bounkani une région phare de la Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé, tout en rendant hommage au Président Alassane Ouattara dont les actions ont permis de désenclaver plusieurs localités du pays.
Représentant le préfet de région à la clôture de ce festival, le secrétaire général de préfecture, Ziao Charles, a indiqué que le Festibo est « un joyau qu’il faut protéger et dont il faut accroître la promotion ». Avant d’affirmer que le Festibo, en 12 ans d’existence, constitue un fleuron des rencontres culturelles en Côte d’Ivoire.
Un partage d’expériences enrichissant
Parmi les personnalités présentes, le président du conseil régional du Gbôklè, Kébé Mamadou. L’invité spécial a conduit une importante délégation de sa région à Bouna. Il a salué l’initiative du Festibo qui l’inspire par son organisation et sa pérennité. « Au-delà des frontières, célébrer la diversité culturelle dans la région du Bounkani », est un appel à « briser les barrières entre nos communautés. Nous avons beaucoup appris de votre expérience », a-t-il affirmé.
Les festivaliers ont également eu l’occasion d’apprécier des performances captivantes de troupes de danse, telles que Kotô de Tougbô et le Kroubi de Camarasso, qui ont magnifié les traditions locales tout en invitant au dialogue interculturel.
Un succès qui appelle à l’avenir
Depuis son lancement, le 3 décembre, le Festibo 2024 a proposé un riche programme incluant des danses traditionnelles, des projections de films, des débats, des circuits touristiques et des concerts. Ce festival, véritable plateforme de promotion du patrimoine culturel du Bounkani, a, une fois de plus, renforcé les liens entre communautés et attiré un grand nombre de visiteurs.
Alors que cette édition tire sa révérence, les regards sont déjà tournés vers 2025, avec l’espoir de perpétuer cette célébration de la diversité culturelle et de consolider l’héritage du Festibo comme un vecteur d’unité et de développement.
Selon le représentant de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, marraine de cette 12ᵉ édition du Festibo, le professeur Hien Sié, cet événement constitue un rendez-vous culturel majeur en Côte d’Ivoire. « Sur près de 900 festivals patrimoniaux enregistrés en Côte d’Ivoire, le Festibo fait partie de ceux sélectionnés par le ministère pour bénéficier d’un accompagnement financier à chaque édition », a-t-il souligné.
Il a également exprimé son admiration pour Hien Philippe, président du conseil régional du Bounkani et initiateur de ce festival, en saluant son engagement pour la promotion du patrimoine culturel local.
En ce qui concerne l’impact de cette édition, le professeur Hien Sié a affirmé que le Festibo, dans sa version biennale, restera gravé dans la mémoire collective grâce à la richesse de ses activités et son rayonnement.
Le Festibo 2024, c’était une célébration culturelle au-delà des frontières avec la présence des délégations du Burkina Faso et du Ghana
Envoyé spécial dans le Bounkani