Le port autonome de San Pedro (Pasp) a conduit, le 19 avril 2024, sur la plateforme commerciale de l’enceinte portuaire, un exercice de sûreté. Cela, conformément aux exigences du code international pour la sûreté des navires et installations portuaires, traduit de l’anglais “International ship and port facility security (Isps). Il a été établi à la suite des attentats du 11 septembre 2001 par l’Organisation maritime internationale, sur proposition des Etats-Unis, en vue de la sauvegarde de la vie humaine en mer.

Cet exercice annuel de sûreté intervient au terme de quatre jours de formation et de recyclage des forces mobilisées dans la sécurisation du port de San Pedro, à la sûreté maritime et portuaire. A savoir, la gendarmerie, le Groupement de sécurité portuaire (Gsp), la marine nationale, la police maritime, la douane, la police de l’immigration. Ainsi que les sapeurs-pompiers.

Le port autonome de San Pedro vise à consolider sa sécurité et sa sûreté. Il entend ainsi se doter d’outils de protection de qualité et se prémunir de réflexes d’autodéfense adéquats, de nature à rassurer son personnel, mais surtout, ses partenaires.

Pascal José Dally, directeurs des infrastructures et des grands travaux représentait sur le théâtre de l’exercice de sûreté, Hilaire Marcel Lamizana, le directeur général.

Selon lui, les efforts consentis ces dix dernières années pour la performance du port de San Pedro ne peuvent continuer à être couronnés de succès qu’en demeurant dans un environnement sain.

« C’est pourquoi au-delà des exigences du code Isps dans lesquelles nous nous inscrivons depuis de nombreuses années, nous attendons avec beaucoup d’intérêt cet exercice qui a été cette année pensé et conduit avec notre partenaire Foundy Consulting et auquel 150 personnes exerçant dans le domaine de la sécurité et de la sûreté ont participé. Sans sécurité, sans sûreté, sans un environnement de sérénité, les opérateurs ne pourraient pas avec nous, réaliser des performances. Cet exercice que nous conduisons s’inscrit dans cette dynamique », a-t-il précisé.

Le scénario de la simulation fait état d’un groupe de bandits armés qui ont débarqué par voie d’eau, sur l’un des quais du port de commerce. Ces derniers tiraient sur les usagers qui s’y trouvaient. Ils en blessèrent deux, récupérèrent un paquet dans un entrepôt, avant de prendre la fuite au moyen d’un véhicule de type Pick-Up. Les malfrats ont réquisitionné cette voiture en menaçant d’achever les deux blessés qui gisaient à leur merci.

Après avoir neutralisé ces assaillants, le Poste de commandant (Pco) mis en place pour défendre le port, est informé de l’agression des membres d’équipage d’un navire à quai, par d’autres intrus. Les agresseurs iront jusqu’à mettre le feu au navire. Mais les forces spécialisées du port ont pu les mettre hors d’état de nuire. Pour leur part, les sapeurs-pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie. Ce fut par la suite le retour à la normale, marquant la fin du scénario.