Électricité: La Banque mondiale et la BAD ambitionnent de connecter 300 millions d’Africains d’ici 2030
Une initiative des Groupes de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (Bad) pourrait réduire de moitié le nombre de personnes en Afrique n’ayant pas accès à l’électricité. Précisément, la première des deux institutions de coopération multilatérale s'emploiera à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution, quand la seconde soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires d’ici à 2030. L’information émane d’un communiqué du Groupe de la Banque mondiale publié le 17 avril 2024.
L’initiative desdits groupes part de ce que l’accès à l’électricité est un droit humain fondamental qui sous-tend tout effort de développement réussi, et qu’actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Ce qui crée des obstacles en matière de soins de santé, d'éducation, de productivité, d'inclusion numérique ainsi que de création d'emplois.
Début juin 2023, le Groupe de la Banque mondiale avait fait savoir qu’en 2021, 567 millions de personnes en Afrique subsaharienne n'avaient pas accès à l'électricité, ce qui représente plus de 80 % de la population mondiale dépourvue d'accès. Le manque d'accès dans la Région est resté presqu'identique à la situation observée en 2010.
« L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l'action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.
Soulignant la pertinence du programme, le communiqué indique que le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissements pour le secteur privé dans les énergies renouvelables d'un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. « Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies », peut-on lire.
Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (Ida), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel.
En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres. C’est donc un appel à davantage de réformes profondes pour un climat des affaires plus attractif.
Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l'un des défis les plus pressants de l'Afrique, selon le communiqué.
Cette initiative est la manifestation la plus récente de l'engagement du Groupe de la Banque mondiale à s'orienter davantage vers l'impact et aussi le résultat d'un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque, selon les responsables de la Banque mondiale. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun, précisent-ils.
Début juin 2023, le Groupe de la Banque mondiale avait fait savoir qu’en 2021, 567 millions de personnes en Afrique subsaharienne n'avaient pas accès à l'électricité, ce qui représente plus de 80 % de la population mondiale dépourvue d'accès. Le manque d'accès dans la Région est resté presqu'identique à la situation observée en 2010.
« L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l'action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.
Soulignant la pertinence du programme, le communiqué indique que le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissements pour le secteur privé dans les énergies renouvelables d'un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. « Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies », peut-on lire.
Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (Ida), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel.
En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres. C’est donc un appel à davantage de réformes profondes pour un climat des affaires plus attractif.
Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l'un des défis les plus pressants de l'Afrique, selon le communiqué.
Cette initiative est la manifestation la plus récente de l'engagement du Groupe de la Banque mondiale à s'orienter davantage vers l'impact et aussi le résultat d'un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque, selon les responsables de la Banque mondiale. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun, précisent-ils.