Éducation nationale : Une étude relève la nécessité d’améliorer la qualité des manuels scolaires
C’est pourquoi, il a affirmé que son organisation va accompagner la Côte d’Ivoire, le Gabon et l’Île Maurice, à travers le futur pôle qualité pour la formation des enseignants, à déconcentrer la mutualisation pour élargir le nombre d’enseignants bénéficiaires de cette formation.
En Côte d’Ivoire, 16 manuels officiels à l’usage dans les écoles du primaire et du secondaire (des disciplines de mathématiques, de français, des sciences physiques et de la chimie) ont été évalués dans le cadre de l’extension de la phase 2 de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires, aussi conduite au Gabon et en République Maurice.
« Ces manuels ont été évalués sur trois dimensions. Il s’agit de la dimension culturelle, l’encrage socio-culturel au niveau local, au niveau didactique et enfin la dimension pédagogique », a fait savoir le secretaire général de la Confemen, argumentant que des insuffisances ont été relevées au niveau de chaque dimension.
Le secrétaire Abdel Rahamane Baba-Moussa a ainsi recommandé une amélioration qualitative des manuels pour un meilleur enseignement et apprentissage des élèves. Et ce, adaptés aux réalités sociales et culturelles.
En outre, il suggère des échanges et des partages dans un cadre de concertation entre les pays. Il s’agit ainsi d’envisager la création d’un cadre permettant, de structurer et de pérenniser cette concertation.
Abondant dans le sens, le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Raoul Kouadio, a demandé, au nom de la ministre Mariatou Koné, à toutes les équipes présentes à l’atelier de mutualiser leurs expériences et partager les leçons apprises, "pour ouvrir grand l’horizon des possibles souhaitables".
Raoul Kouadio a encouragé les parties prenantes à renforcer l’expertise nationale aussi bien dans le cadre de l’évaluation que dans la production et l’utilisation de manuels scolaires.
L’évaluation des manuels scolaires est une des activités du projet d’appui à la production et à la diffusion des ressources éducatives pour les élèves et les établissements du primaire et du secondaire des pays d’Afrique subsaharienne francophone (Projet ressources éducatives).
Omar Diop, chef de bureau et représentant de l’Unesco, a indiqué que le but de cette évaluation est d’accompagner les pays dans la mise en œuvre de politique et de stratégie nationales qui permettent d’améliorer l’accès de tous les élèves scolarisés au primaire et au secondaire à un ensemble de ressources éducatives de qualité.
Ce projet est né d’une volonté de l’Agence française de développement (Afd), de l’Unesco et de l’Institut français d’agir pour relever ensemble et de façon durable le défi de la qualité des apprentissages. Il est financé par l’Afd.