San Pedro: le Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales engagé à circonscrire la prévalence
Mesurer le taux de prévalence des hépatites virales à San Pedro, en vue de mieux circonscrire la pandémie dans la région. C’est l’objectif que s’est assigné le Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales (Rilhvi). En effet, l’organisation a conduit, le 20 avril 2024, à la place Ado de la ville balnéaire, une séance de dépistages gratuits doublée d’une campagne de sensibilisation des populations à la prévention contre lesdites pathologies.
Selon Pr Yao Bathaix Fulgence, président du Rilhvi, cette journée de sensibilisation initiée avec le soutien de la Fondation Eranove, trouve son sens dans le fait que la plupart des Ivoiriens ne connaissent pas leur statut.
« D’aucuns se demanderaient pourquoi à San Pedro ? San Pedro parce que nous avons dans nos données pu voir que le nombre de patients Vih par année est élevé. Et parmi ceux-ci, seulement un patient sur cinq connait son statut. Alors que nous savons que les hépatites virales et le Vih ont les mêmes modes de contamination. Donc ça sous-entend qu’il peut y avoir une forte prévalence des hépatites virales à San Pedro. Mais malheureusement, les populations de la ville ne se font pas dépister », a expliqué le président du Rilhvi.
Il entend ainsi infléchir la prévalence de cette affection en Côte d’Ivoire, par des campagnes de sensibilisation de masse qui couvriront toute l’étendue du territoire national. Cela, à travers des flyers, des panneaux d’affichage, des conférences, des sites internet, des supports audiovisuels et la presse écrite.
Pr Yao Bathaix Fulgence a indiqué que les hépatites virales sont à l’origine de la cirrhose et du cancer du foie et que la Cote d’Ivoire en constitue une zone de haute prévalence. Aussi, a-t-il ajouté que 13% des Ivoiriens sont porteurs de leurs formes chroniques. C’est-à-dire susceptibles d’évoluer vers des complications.
Notons qu’en prélude à cette journée de sensibilisation, les capacités de 60 agents de santé ont été renforcées, pour une meilleure prise en charge des malades atteints d’hépatites virales. Soit 20 médecins, 15 infirmiers diplômés d’Etat et 25 sages-femmes. Ceux-ci ont pu bénéficier du parrainage de Dr Angaman Ekponon Dominique, directeur régional de la Santé de San Pedro.
« D’aucuns se demanderaient pourquoi à San Pedro ? San Pedro parce que nous avons dans nos données pu voir que le nombre de patients Vih par année est élevé. Et parmi ceux-ci, seulement un patient sur cinq connait son statut. Alors que nous savons que les hépatites virales et le Vih ont les mêmes modes de contamination. Donc ça sous-entend qu’il peut y avoir une forte prévalence des hépatites virales à San Pedro. Mais malheureusement, les populations de la ville ne se font pas dépister », a expliqué le président du Rilhvi.
Il entend ainsi infléchir la prévalence de cette affection en Côte d’Ivoire, par des campagnes de sensibilisation de masse qui couvriront toute l’étendue du territoire national. Cela, à travers des flyers, des panneaux d’affichage, des conférences, des sites internet, des supports audiovisuels et la presse écrite.
Pr Yao Bathaix Fulgence a indiqué que les hépatites virales sont à l’origine de la cirrhose et du cancer du foie et que la Cote d’Ivoire en constitue une zone de haute prévalence. Aussi, a-t-il ajouté que 13% des Ivoiriens sont porteurs de leurs formes chroniques. C’est-à-dire susceptibles d’évoluer vers des complications.
Notons qu’en prélude à cette journée de sensibilisation, les capacités de 60 agents de santé ont été renforcées, pour une meilleure prise en charge des malades atteints d’hépatites virales. Soit 20 médecins, 15 infirmiers diplômés d’Etat et 25 sages-femmes. Ceux-ci ont pu bénéficier du parrainage de Dr Angaman Ekponon Dominique, directeur régional de la Santé de San Pedro.