16 jours d’activisme : Les femmes de Cocody invitées à dénoncer les cas de violence

Il faut souligner que la violence à l'égard des femmes et des filles demeure un problème majeur en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
Il faut souligner que la violence à l'égard des femmes et des filles demeure un problème majeur en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
Il faut souligner que la violence à l'égard des femmes et des filles demeure un problème majeur en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)

16 jours d’activisme : Les femmes de Cocody invitées à dénoncer les cas de violence

Le 08/12/24 à 19:57
modifié 10/12/24 à 14:36
Tous les ans, du 25 novembre au 10 décembre, la campagne mondiale des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre viennent rappeler l'urgence de lutter partout dans le monde contre les injustices que subissent les femmes et les filles.

C’est dans ce cadre que le Complexe socio-éducatif de Cocody nord a organisé, le 4 décembre 2024, une séance de sensibilisation à l’endroit de dix associations de la commune.

Mariam Nouama, directrice du complexe socio-éducatif de Cocody nord a appelé les femmes à dénoncer les cas de violence. « En cette période des 16 jours d’activisme, je vous invite à participer activement aux évènements et activités organisés (...). Il faut utiliser votre voix pour dénoncer la violence et soutenir les survivantes. Ces actes de violence ne concernent pas seulement des violences des droits humains, ils sont aussi liés aux obstacles majeurs à l’égalité des genres, au développement durable et à la paix mondiale », a-t-elle dit.

Mariam Nouama, directrice du complexe socio-éducatif de Cocody-nord a appelé les femmes à dénoncer les cas de violence. (Ph: Dr)
Mariam Nouama, directrice du complexe socio-éducatif de Cocody-nord a appelé les femmes à dénoncer les cas de violence. (Ph: Dr)



Le thème de la 34e édition des 16 jours d’activisme : « Ensemble pour une Côte d'Ivoire sans violence envers les femmes et les filles : renforcer la protection, promouvoir l'autonomisation », a été expliqué aux participantes par le conférencier, Ives Gnaléga, également directeur du complexe socio-éducatif d’Abobo.

Il a fait savoir que pour une Côte d'Ivoire sans violence envers les femmes et les filles, il est essentiel de renforcer la protection et de promouvoir l'autonomisation. Et d’ajouter : « en unissant les efforts du gouvernement, des organisations de la société civile, du secteur privé et des communautés, ce défi peut être relevé ».

Pour le conférencier, en protégeant et en autonomisant les femmes et les filles, « la Côte d'Ivoire ne fera pas seulement un pas vers l’égalité, mais elle favorisera également le développement durable et la cohésion sociale ».

Il faut souligner que la violence à l'égard des femmes et des filles demeure un problème majeur en Côte d'Ivoire, comme dans de nombreux autres pays. Elle se manifeste sous diverses formes, telles que la violence domestique, les mutilations génitales féminines, les agressions sexuelles, les mariages forcés ainsi que d'autres formes de discrimination et d'inégalité.

Ces violences non seulement portent atteintes aux droits fondamentaux des femmes et des filles, mais aussi elles ont des impacts dévastateurs sur leur santé, leur bien-être et leurs opportunités de développement.

Cette activité a été possible grâce au soutien de l’Ong Engender Health qui a pour mission de mettre en œuvre des programmes équitables en matière de genre qui font progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs.

Selon la représentante de l’organisation à cette rencontre, Djénéba Diop, Engender Health a pour mission d'aboutir à « un monde où règne l’égalité des sexes, où tous les individus parviennent à jouir de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs ».



Le 08/12/24 à 19:57
modifié 10/12/24 à 14:36