Littérature / ‘‘L’ivraie’’ de Julien Anaky : Un livre à charge contre les travers de la société
Dans quelle catégorie littéraire faut-il ranger « L’ivraie » de Julien Anaki publié aux éditions Gad ? Dans sa cinquième œuvre littéraire, l’écrivain a cassé les digues, brisé les cloisons et pulvérisé les balises entre l’essai, le roman et le récit. « L’ivraie », c’est donc un livre d’un genre curieux dans lequel Julien Anaki raconte l’histoire d’un homme qui a l’âge canonique de 89 ans. Qui estime que le moment est venu de révéler les secrets qu’il porte depuis longtemps.
Avec le privilège de son grand âge et désormais peu préoccupé du « qu’en dira-t-on », le narrateur au crépuscule de sa vie ne porte pas de gants lorsqu’il égratigne les chefs religieux, titille les politiques et toutes les personnes qui détiennent une parcelle du pouvoir mais trahissent leurs missions, leurs serments et la confiance placée en eux.
« Il y a toujours un, dans une corporation, qui n’honorera pas le noble métier qu’il exerce. C’est ce dernier qui jettera le discrédit sur tout le corps d’un métier malheureusement », peut-on lire à la page 10 du livre.
«L’ivraie» est un livre à charge contre ceux qui rompent l’harmonie de la société par leurs méfaits. « Dans l’administration publique autant que dans les organisations privées, il y a du bon et du mauvais. A tous les postes, on trouvera des gentils et, juste en face ou à côté, des méchants. Les ténèbres côtoient la lumière, c’est presque un postulat naturel. C’est la dualité de la vie », lit-on encore à la page 32.
Dans un style fluide, léger, rythmé qu’il tient sans doute d’une longue pratique de l’écriture journalistique, Julien Anaki braque les projecteurs sur la part d’ombre de nos sociétés. Cette fiction est si réaliste qu’il ne fait aucun doute que l’auteur a puisé son inspiration dans les faits de société. «Au nom de la vérité, j’ai écrit cet ouvrage. Pour vaincre l’injustice et la méchanceté, j’ai rédigé ces lignes. Pour dénoncer la marche à l’envers, j’ai pris la plume. Pour indexer les sorciers citadins, j’ai consigné cette histoire», a indiqué le journaliste écrivain, auteur de ‘’Chroniques ivoiriennes : ausculter la Côte d’Ivoire’’, ‘’Délice de renégat’’, ‘’Entre Hommes’’ et ‘’Sodome’’, 4 autres œuvres majeures qui ont laissé transparaître sa plume trempée dans l’ancre de la dénonciation subtile mais tranchant des tares de la société.
En définitive, julien Anaky définit, «L’ivraie’’ comme «une dénonciation des postures condescendantes observées de la vie. Un hymne à la justice et à l’équité. Une diatribe contre les déviations professionnelles. Je ne me veux nullement un censeur, mais plutôt un objecteur de conscience.
Aussi, l’Ivraie fixe le cadre de la fin immuable de toute vie sur terre.»
« Il y a toujours un, dans une corporation, qui n’honorera pas le noble métier qu’il exerce. C’est ce dernier qui jettera le discrédit sur tout le corps d’un métier malheureusement », peut-on lire à la page 10 du livre.
«L’ivraie» est un livre à charge contre ceux qui rompent l’harmonie de la société par leurs méfaits. « Dans l’administration publique autant que dans les organisations privées, il y a du bon et du mauvais. A tous les postes, on trouvera des gentils et, juste en face ou à côté, des méchants. Les ténèbres côtoient la lumière, c’est presque un postulat naturel. C’est la dualité de la vie », lit-on encore à la page 32.
Dans un style fluide, léger, rythmé qu’il tient sans doute d’une longue pratique de l’écriture journalistique, Julien Anaki braque les projecteurs sur la part d’ombre de nos sociétés. Cette fiction est si réaliste qu’il ne fait aucun doute que l’auteur a puisé son inspiration dans les faits de société. «Au nom de la vérité, j’ai écrit cet ouvrage. Pour vaincre l’injustice et la méchanceté, j’ai rédigé ces lignes. Pour dénoncer la marche à l’envers, j’ai pris la plume. Pour indexer les sorciers citadins, j’ai consigné cette histoire», a indiqué le journaliste écrivain, auteur de ‘’Chroniques ivoiriennes : ausculter la Côte d’Ivoire’’, ‘’Délice de renégat’’, ‘’Entre Hommes’’ et ‘’Sodome’’, 4 autres œuvres majeures qui ont laissé transparaître sa plume trempée dans l’ancre de la dénonciation subtile mais tranchant des tares de la société.
En définitive, julien Anaky définit, «L’ivraie’’ comme «une dénonciation des postures condescendantes observées de la vie. Un hymne à la justice et à l’équité. Une diatribe contre les déviations professionnelles. Je ne me veux nullement un censeur, mais plutôt un objecteur de conscience.
Aussi, l’Ivraie fixe le cadre de la fin immuable de toute vie sur terre.»