Technologie et innovation: La Côte d’Ivoire doit s’appuyer sur ses atouts pour se développer (expert)
« Un pays comme la Côte d’Ivoire, pour se développer doit s’appuyer sur ses atouts et mettre en œuvre une stratégie puissante. La stratégie qui a été lancée dans l’étude nationale prospective Côte d’Ivoire 2040 est de devenir à l’horizon 2040 une puissance industrielle unie dans sa diversité ». Une déclaration de Stéphane Rosenwald, président directeur général de Grc solutions.
C’était à l’occasion de la conférence organisée par la Société savante indépendante, l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad) en partenariat avec l’Académie des technologies en France, le vendredi 10 mai 2024, à Abidjan, sur le thème : « Technologie, innovation et développement ».
Une occasion pour le conférencier, Stéphane Rosenwald, de souligner qu’incontestablement le développement technologique, c’est l’innovation qui débouche sur des technologies qui à leur tour impactent l’économie.
« Le développement technologique est aujourd’hui, l’un des points fondamentaux du développement d’un pays. Pour la Côte d’Ivoire, c’est incontestablement un enjeu fondamental. Parce que c’est ce qui va permettre au pays d’assurer le développement à travers la mise en œuvre de nouvelles activités qui seront performantes », a développé l’expert.
Selon le Pdg de Grc solutions, la puissance agricole de la Côte d’Ivoire est un levier sur lequel il faut s’appuyer et qu’il ne faut surtout pas négliger. « Il faut l’amplifier. Mais aussi dans le domaine agricole que dans le domaine des matières premières, il faut rentrer véritablement dans la construction d’une puissance industrielle. C’est-à-dire capable de transformer ces matières premières agricoles, minières, etc. en produits manufacturés », suggère-t-il.
Pour lui, les produits agro-alimentaires et industriels pour arriver à accompagner le développement pour satisfaire les besoins des populations, il faut les faire monter en puissance en termes de développement mais aussi pouvoir émerger encore plus au niveau international en termes d’exportation. En exportant pas que des produits bruts mais des produits à forte valeur ajoutée.
Comme exemple, il cite le cacao. Où selon lui, il y a trop peu de la chaîne de valeur qui reste ici. « Il y a une grande partie, 90% de la chaîne de valeur qui est à l’extérieur. Il faut rapatrier une partie de celle-ci », propose Stéphane Rosenwald. Qui, dans son développement, prend un autre exemple. La nécessité de développer des filières industrielles.
« Quand vous construisez une maison, il y a une énorme partie de ce que vous mettez dans la maison qui est importée. A terme, ce n’est pas viable. Il faut absolument remédier à cela. Il faut à partir d’une vision stratégique très claire, former véritablement une action concrète pour arriver à développer cette innovation technologique qui va pouvoir renforcer la mise en place de ces filières industrielles », a-t-il exhorté pour terminer.
Satisfait de la conférence dite par l’expert, le Prof Hauhouot-Asseypo, président de l’Ascad, a souligné que l’innovation, la technologie, la science sont des champs de bataille. Des champs de bataille vitaux pour une nation. « Cette conférence est très importante. Il nous a montré les champs de bataille du monde moderne qui sont du domaine de l’innovation et de la technologie. C’est très fondamental », s’est-il réjoui.
Avant d’ajouter que si l’académie doit être utile, il va falloir non seulement cultiver la connaissance mais aussi le savoir. « Surtout le savoir-faire. Si nous n’avons pas le dispositif, que nous aidions nos compatriotes à savoir, savoir-être, et leur apprendre même le savoir-faire. C’est du domaine de l’action », a-t-il relevé.
Une occasion pour le conférencier, Stéphane Rosenwald, de souligner qu’incontestablement le développement technologique, c’est l’innovation qui débouche sur des technologies qui à leur tour impactent l’économie.
« Le développement technologique est aujourd’hui, l’un des points fondamentaux du développement d’un pays. Pour la Côte d’Ivoire, c’est incontestablement un enjeu fondamental. Parce que c’est ce qui va permettre au pays d’assurer le développement à travers la mise en œuvre de nouvelles activités qui seront performantes », a développé l’expert.
Selon le Pdg de Grc solutions, la puissance agricole de la Côte d’Ivoire est un levier sur lequel il faut s’appuyer et qu’il ne faut surtout pas négliger. « Il faut l’amplifier. Mais aussi dans le domaine agricole que dans le domaine des matières premières, il faut rentrer véritablement dans la construction d’une puissance industrielle. C’est-à-dire capable de transformer ces matières premières agricoles, minières, etc. en produits manufacturés », suggère-t-il.
Pour lui, les produits agro-alimentaires et industriels pour arriver à accompagner le développement pour satisfaire les besoins des populations, il faut les faire monter en puissance en termes de développement mais aussi pouvoir émerger encore plus au niveau international en termes d’exportation. En exportant pas que des produits bruts mais des produits à forte valeur ajoutée.
Comme exemple, il cite le cacao. Où selon lui, il y a trop peu de la chaîne de valeur qui reste ici. « Il y a une grande partie, 90% de la chaîne de valeur qui est à l’extérieur. Il faut rapatrier une partie de celle-ci », propose Stéphane Rosenwald. Qui, dans son développement, prend un autre exemple. La nécessité de développer des filières industrielles.
« Quand vous construisez une maison, il y a une énorme partie de ce que vous mettez dans la maison qui est importée. A terme, ce n’est pas viable. Il faut absolument remédier à cela. Il faut à partir d’une vision stratégique très claire, former véritablement une action concrète pour arriver à développer cette innovation technologique qui va pouvoir renforcer la mise en place de ces filières industrielles », a-t-il exhorté pour terminer.
Satisfait de la conférence dite par l’expert, le Prof Hauhouot-Asseypo, président de l’Ascad, a souligné que l’innovation, la technologie, la science sont des champs de bataille. Des champs de bataille vitaux pour une nation. « Cette conférence est très importante. Il nous a montré les champs de bataille du monde moderne qui sont du domaine de l’innovation et de la technologie. C’est très fondamental », s’est-il réjoui.
Avant d’ajouter que si l’académie doit être utile, il va falloir non seulement cultiver la connaissance mais aussi le savoir. « Surtout le savoir-faire. Si nous n’avons pas le dispositif, que nous aidions nos compatriotes à savoir, savoir-être, et leur apprendre même le savoir-faire. C’est du domaine de l’action », a-t-il relevé.