UFR Criminologie: Le rôle du Cndh au cœur des Journées scientifiques du laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance

Le lancement des Journées s'est déroulé à l’amphithéâtre de la faculté, en présence de plusieurs invités. (Dr)
Le lancement des Journées s'est déroulé à l’amphithéâtre de la faculté, en présence de plusieurs invités. (Dr)
Le lancement des Journées s'est déroulé à l’amphithéâtre de la faculté, en présence de plusieurs invités. (Dr)

UFR Criminologie: Le rôle du Cndh au cœur des Journées scientifiques du laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance

Le 17/05/24 à 16:26
modifié 17/05/24 à 16:26
« Le rôle du Cndh (Ndlr : Conseil national des Droits de l’Homme) dans la lutte contre la délinquance et les violences en Côte d’Ivoire ». Tel était le thème autour duquel le laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et de des violences (Lepdv) de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) Criminologie de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody a lancé ses Journées scientifiques. C’était ce jeudi 16 mai à l’amphithéâtre de la faculté, en présence de plusieurs enseignants, étudiants et invités.

Tout en passant par des définitions au sens littéral et juridique de la violence et de la délinquance, Namizata Sangaré, présidente du Cndh a indiqué que son institution est principalement saisie pour les Violences basées sur le genre (Vbg) et les cas de conflits communautaires qui se distinguent par leur récurrence et leur mobilité géographique, sur l’ensemble du territoire national. La présidente a aussi souligné les cas de violences autour des élections font partie des cas de saisines du Conseil.

« L’intervention du Cndh dans la lutte contre la violence n’est pas directe comme celle des acteurs de la sécurité intérieure. Cependant, l’entité travaille en collaboration avec tous les organismes gouvernementaux de l’appareil sécuritaire », a expliqué Mme Sangaré.

Par la suite, elle a ajouté que le Conseil national des Droits de l'Homme reçoit des requêtes des populations par le biais de ses canaux digitaux qui sont confiées à des conseillers aux droits de l’homme selon leurs spécificités. Ces requêtes sont alors traitées pour faire cesser l’atteinte ou la violence alléguée.

Dans le fonctionnement, l’institution avertit les autorités policières, si les faits sont avérés. Elle porte à leur connaissance ces faits ou rédige des notes techniques dont l’objectif est d’attirer l’attention de l’autorité compétente.

A travers ce thème, il s’agissait selon le directeur de cette Ufr, le professeur Yacouba Ballo, d’en savoir plus sur le fonctionnement du Cndh et son rôle dans la prévention de la violence et de la délinquance.
Source SERCOM



Le 17/05/24 à 16:26
modifié 17/05/24 à 16:26