SILA : Hommage à Béchir Ben Yahmed, Fondateur du Groupe Jeune Afrique, en présence du Président Alassane Ouattara
Le Président de la République, Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara, Présidente Fondatrice de Children Of Africa, ont pris part ce jeudi 16 mai 2024 au Parc d’Expositions d’Abidjan, à la cérémonie officielle d’hommage à Béchir Ben Yahmed, Fondateur du Groupe Jeune Afrique. « Regards Croisés sur son œuvre et sa mémoire ».
Cette cérémonie d’hommage est l’un temps forts de la 14è édition du Salon International d’Abidjan (SILA 2024) qui, se tient du 14 au 18 mai 2024 à Abidjan, autour du thème : « le livre, un pari toujours gagnant ».
Il convient de souligner que, la noblesse de l’acte de la présence du Président Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara aux côtés de Danielle Ben Yamed, celle du défunt Béchir Ben Yahmed, est à l’image de la longue amitié fraternelle de 40 ans qui lie ces deux familles.
La solennité de ce requiem culturel dédié à Béchir Ben Yahmed, patron du journal africain de référence Jeune Afrique, a offert l’occasion à Ally Coulibaly, Grand Chancelier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, parrain de la 14è édition du Salon international du livre d’Abidjan, de « parler de Béchir comme l’appelaient ses collaborateurs dans une familiarité respectueuse ».
« Premier Ambassadeur du Président Alassane Ouattara auprès de la République Française, j’ai eu des contacts réguliers avec Béchir B.Y dont j’ai pu mesurer l’étendue de la culture et de l’empathie », a-t-il témoigné.
Selon Ally Coulibaly, par ailleurs ancien Journaliste de profession, l’une des forces Béchir, c’est qu’il a été un témoin privilégié de son siècle.
« Il a connu des grands leaders des années soixante : Félix Houphouët-Boigny, N’Krumah, Ben Bella, Nasser, Ben Barka, Lumumba, Boumediène, Hassane 2, Léopold Sedar Senghor. Mais aussi, loin de l’Afrique, Che Guevara qu’il est allé interviewer à Cuba avec Fidel Castro, Hô Chi Minh et Pham Van Dong, rencontrées à Hanoï, en pleine guerre du Vietnam », a-t-il révélé.
La présidente du SILA 2024, Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie, dans son témoignage, a, pour sa part, relevé le fait que la plume et l’esprit critique de Béchir Ben Yahmed ont inspiré des générations de journalistes africains et de lecteurs.
« Les différents genres n’avaient aucun secret pour lui, il les assumait avec sérénité. Qui d’entre nous, n’a jamais lu « Ce que je crois », son éditorial, dont seul il avait le secret. Il en a écrit plus de 3000, différents les uns des autres. C’est aussi la marque de Béchir », a-t-elle rappelé avec tant d’émotions.
Elle a aussi vanté le mérite d’un Homme qui « croyait en la force des idées, en la capacité des peuples à se comprendre et à se respecter dans leur différence, en la nécessité d’une presse libre et responsable pour construire un avenir meilleur pour tous ».
Par ailleurs, la beauté et l’immensité de l’œuvre et de la mémoire de Béchir B.Y ont été l’illustration parfaite de l’engouement constaté à travers le ballet de témoignages qui a édifié la salle des pas perdus du Parc d’Expositions d’Abidjan.
Il nous été permis d’entendre Danielle Ben Yahmed, son épouse, qui en a profité pour annoncer la première édition du pric Béchir Ben Yahmed dont l’objet n’est autre que de valoriser son œuvre.
Il y a également les témoignages de personnalités qui l’ont pratiqué dont Ibrahim Sy Savané, ancien Journaliste ivoirien et son collaborateur, Bomboté Diomansi, Professeur en journalisme à l’université de Dakar, ancien employé à Jeune Afrique, Jean-Pierre Langellier, ancien Journaliste au Monde, etc.
Journaliste Franco-Tunisien, Béchir Ben Yahmed, né le 2 avril 1928 à Mahboubine sur l’ile de Djerba (Tunisie), est mort le 3 mai 2021 à Paris.
Il convient de souligner que, la noblesse de l’acte de la présence du Président Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara aux côtés de Danielle Ben Yamed, celle du défunt Béchir Ben Yahmed, est à l’image de la longue amitié fraternelle de 40 ans qui lie ces deux familles.
La solennité de ce requiem culturel dédié à Béchir Ben Yahmed, patron du journal africain de référence Jeune Afrique, a offert l’occasion à Ally Coulibaly, Grand Chancelier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, parrain de la 14è édition du Salon international du livre d’Abidjan, de « parler de Béchir comme l’appelaient ses collaborateurs dans une familiarité respectueuse ».
« Premier Ambassadeur du Président Alassane Ouattara auprès de la République Française, j’ai eu des contacts réguliers avec Béchir B.Y dont j’ai pu mesurer l’étendue de la culture et de l’empathie », a-t-il témoigné.
Selon Ally Coulibaly, par ailleurs ancien Journaliste de profession, l’une des forces Béchir, c’est qu’il a été un témoin privilégié de son siècle.
« Il a connu des grands leaders des années soixante : Félix Houphouët-Boigny, N’Krumah, Ben Bella, Nasser, Ben Barka, Lumumba, Boumediène, Hassane 2, Léopold Sedar Senghor. Mais aussi, loin de l’Afrique, Che Guevara qu’il est allé interviewer à Cuba avec Fidel Castro, Hô Chi Minh et Pham Van Dong, rencontrées à Hanoï, en pleine guerre du Vietnam », a-t-il révélé.
La présidente du SILA 2024, Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie, dans son témoignage, a, pour sa part, relevé le fait que la plume et l’esprit critique de Béchir Ben Yahmed ont inspiré des générations de journalistes africains et de lecteurs.
« Les différents genres n’avaient aucun secret pour lui, il les assumait avec sérénité. Qui d’entre nous, n’a jamais lu « Ce que je crois », son éditorial, dont seul il avait le secret. Il en a écrit plus de 3000, différents les uns des autres. C’est aussi la marque de Béchir », a-t-elle rappelé avec tant d’émotions.
Elle a aussi vanté le mérite d’un Homme qui « croyait en la force des idées, en la capacité des peuples à se comprendre et à se respecter dans leur différence, en la nécessité d’une presse libre et responsable pour construire un avenir meilleur pour tous ».
Par ailleurs, la beauté et l’immensité de l’œuvre et de la mémoire de Béchir B.Y ont été l’illustration parfaite de l’engouement constaté à travers le ballet de témoignages qui a édifié la salle des pas perdus du Parc d’Expositions d’Abidjan.
Il nous été permis d’entendre Danielle Ben Yahmed, son épouse, qui en a profité pour annoncer la première édition du pric Béchir Ben Yahmed dont l’objet n’est autre que de valoriser son œuvre.
Il y a également les témoignages de personnalités qui l’ont pratiqué dont Ibrahim Sy Savané, ancien Journaliste ivoirien et son collaborateur, Bomboté Diomansi, Professeur en journalisme à l’université de Dakar, ancien employé à Jeune Afrique, Jean-Pierre Langellier, ancien Journaliste au Monde, etc.
Journaliste Franco-Tunisien, Béchir Ben Yahmed, né le 2 avril 1928 à Mahboubine sur l’ile de Djerba (Tunisie), est mort le 3 mai 2021 à Paris.