Proche et Moyen-Orient : Les événements à Tel Aviv et Téhéran feront ils retomber la pression à Gaza ?

L'offensive de Tsahal se poursuit et la situation humanitaire se dégrade davantage à Gaza. (Ph: Dr)
L'offensive de Tsahal se poursuit et la situation humanitaire se dégrade davantage à Gaza. (Ph: Dr)
L'offensive de Tsahal se poursuit et la situation humanitaire se dégrade davantage à Gaza. (Ph: Dr)

Proche et Moyen-Orient : Les événements à Tel Aviv et Téhéran feront ils retomber la pression à Gaza ?

Le 20/05/24 à 15:06
modifié 20/05/24 à 15:06
Les observateurs de la situation à Gaza scrutent de près les effets de la disparition du Président iranien, Ébrahim Raïssi et la volonté de la Cour pénale internationale (Cpi) de poursuivre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense, Yoav Gallant et sur la guerre dans la Bande de Gaza.

Yahya Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, chef de la branche armée du Hamas, et Ismail Haniyeh, chef de la branche politique du mouvement sont concernés par la procédure judiciaire susmentionnée.

Le Président israélien Isaac Herzog cité le 20 mai 2024, par la rédaction en français de la chaîne chinoise, Cgtn, a déclaré que la décision du procureur de la Cpi lundi de demander des mandats d'arrêt contre le Premier ministre et le ministre de la Défense du pays était « plus que scandaleuse ».

Au-delà de l’annonce du procureur de la Cpi, Karim Khan, c’est la menace de démission de l'ancien ministre de la Défense et chef du Parti de l'unité nationale, Benny Gantz. Il a fixé un ultimatum au Premier ministre israélien pour adopter un "plan d'action" stratégique, notamment sur l'organisation de l'après-guerre dans la bande de Gaza.

Evidemment, cette menace constitue une pression supplémentaire sur Benjamin Netanyahu qui fait déjà face à une partie de la population qui milite en faveur de l’arrêt des combats et la libération des otages.

La Cgtn cite également le ministre turc des Transports et des Infrastructures, Abdulkadir Oraloglu qui a déclaré : « Nous croyons que l'hélicoptère transportant le Président iranien et le ministre des Affaires étrangères n'avait pas de système de signalisation allumé ou ne possédait pas un tel système ».

Cette déclaration en rajoute aux supputations sur les causes de l’accident, sans toutefois occulter les éventuelles conséquences de la mort du Président Raïssi sur la conjoncture à Gaza. D’autant plus que les observateurs attendent de voir comment l’intérimaire Mohammad Mokhber dirigera la République islamique à la suite du charismatique ancien juge. Surtout que le dossier palestinien est en tête des priorités du moment.


Le 20/05/24 à 15:06
modifié 20/05/24 à 15:06