Etat civil en Afrique francophone: Les enjeux et perspectives pour une meilleure mobilité au centre d’un symposium
Depuis le mardi 10 s’est ouvert jusqu’au 12 décembre, à l’hôtel Azalaï de Marcory, le 2ᵉ Symposium sur l’état civil en Afrique francophone, sur le thème « L’universalité de l’état civil au défi des mobilités internationales ». Organisé par l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), cet événement réunit des délégations d’une vingtaine de pays, experts, et partenaires techniques pour débattre des enjeux majeurs liés à l’état civil dans un contexte de mobilité accrue.
L’état civil constitue un pilier fondamental des droits humains, garantissant à chaque individu une identité juridique et un accès aux services publics essentiels, tels que la santé, l’éducation ou la protection sociale. Pourtant, de nombreux défis, notamment les migrations irrégulières, les conflits armés ou encore le changement climatique, fragilisent ce système dans les pays francophones.
Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, l’état civil est bien plus qu’un outil administratif. « Il est le reflet de l’individu dans le tissu juridique de la nation et demeure un moyen de planification des politiques publiques », a-t-il affirmé lors de son discours d’ouverture.
La Côte d’Ivoire, pionnière dans la modernisation de ce domaine, a intégré la réforme de l’état civil dans ses priorités, adoptant, précise-t-il, des textes novateurs, tels que la loi de 2018 sur l’état civil ou le décret créant le registre national des personnes physiques.
Malgré ces avancées, insiste Vagondo Diomandé, les défis persistent. Parce que la mobilité internationale complique l’enregistrement des faits d’état civil, en particulier en ce qui concerne les populations vulnérables, telles que les réfugiés ou les migrants. L’absence de documents officiels, l’apatridie des enfants et les disparités entre systèmes nationaux entravent encore la reconnaissance des droits, selon lui.
Pour Christian Kodia Ago, directeur général de l’Oneci, « la mobilité internationale, qu’elle soit choisie ou contrainte, n’est pas nécessairement en opposition avec l’universalité de l’état civil, à condition de relever les défis qui surviennent». C’est d’ailleurs pour cette raison que le symposium explore notamment des solutions innovantes pour digitaliser les registres d’état civil tout en préservant la sécurité et la confidentialité des données.
Pour lui, la tenue de cet événement à Abidjan, un an après la première édition à Dakar, traduit la volonté des États africains de renforcer leur coopération dans ce domaine. Soutenu par des partenaires comme l’Union européenne et Civipol, « le symposium ambitionne de produire des recommandations concrètes pour harmoniser les systèmes d’état civil, tout en tenant compte des spécificités nationales ».
Le directeur général de l’Oneci n’a pas manqué de rappeler que l’état civil, pierre angulaire des droits civils, sociaux et politiques, est également un outil stratégique pour les États dans la lutte contre la fraude documentaire et la planification du développement durable. « Ce symposium, par ses échanges riches et ses approches comparatives, marque une étape décisive vers un système d’état civil inclusif, sécurisé et adapté aux réalités du 21ᵉ siècle », selon lui
Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, l’état civil est bien plus qu’un outil administratif. « Il est le reflet de l’individu dans le tissu juridique de la nation et demeure un moyen de planification des politiques publiques », a-t-il affirmé lors de son discours d’ouverture.
La Côte d’Ivoire, pionnière dans la modernisation de ce domaine, a intégré la réforme de l’état civil dans ses priorités, adoptant, précise-t-il, des textes novateurs, tels que la loi de 2018 sur l’état civil ou le décret créant le registre national des personnes physiques.
Malgré ces avancées, insiste Vagondo Diomandé, les défis persistent. Parce que la mobilité internationale complique l’enregistrement des faits d’état civil, en particulier en ce qui concerne les populations vulnérables, telles que les réfugiés ou les migrants. L’absence de documents officiels, l’apatridie des enfants et les disparités entre systèmes nationaux entravent encore la reconnaissance des droits, selon lui.
Pour Christian Kodia Ago, directeur général de l’Oneci, « la mobilité internationale, qu’elle soit choisie ou contrainte, n’est pas nécessairement en opposition avec l’universalité de l’état civil, à condition de relever les défis qui surviennent». C’est d’ailleurs pour cette raison que le symposium explore notamment des solutions innovantes pour digitaliser les registres d’état civil tout en préservant la sécurité et la confidentialité des données.
Pour lui, la tenue de cet événement à Abidjan, un an après la première édition à Dakar, traduit la volonté des États africains de renforcer leur coopération dans ce domaine. Soutenu par des partenaires comme l’Union européenne et Civipol, « le symposium ambitionne de produire des recommandations concrètes pour harmoniser les systèmes d’état civil, tout en tenant compte des spécificités nationales ».
Le directeur général de l’Oneci n’a pas manqué de rappeler que l’état civil, pierre angulaire des droits civils, sociaux et politiques, est également un outil stratégique pour les États dans la lutte contre la fraude documentaire et la planification du développement durable. « Ce symposium, par ses échanges riches et ses approches comparatives, marque une étape décisive vers un système d’état civil inclusif, sécurisé et adapté aux réalités du 21ᵉ siècle », selon lui