Changement climatique : La Société civile affûte ses armes en vue de la COP 29
La 29e Conférence des parties (Cop 29) va se tenir à Bakou, en Azerbaïdjan, Etat riverain de la mer Caspienne de quelque 10 millions d’habitants, ayant pour voisins la Russie, l’Iran, la Géorgie et l’Arménie.
En vue de mieux outiller les acteurs ivoiriens de la lutte contre le changement climatique à participer aux âpres négociations qui ont cours lors de cette rencontre internationale, les acteurs nationaux, membres de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (Pacja, en anglais) se sont retrouvés le 24 mai 2024, au Bureau pays de l’Unesco, à Abidjan-Cocody.
Ils avaient pour objectifs d’évaluer les acquis de la 28e Conférence des parties qui s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
En effet, la Côte d’Ivoire, en participant à cette 28e Cop avait l’intention, entre autres, de mobiliser des financements de l’ordre de 22 000 milliards FCfa pour la mise en œuvre de sa politique de lutte contre le changement climatique, notamment la réduction de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici 2030, soit environ 37 millions de tonnes équivalent de CO2.
Six mois après cette rencontre internationale donc les acteurs se retrouvent, sous la férule du Pacja pour faire le point, et évaluer les forces et faiblesses de la Côte d’Ivoire.
Dr Gustave Aboua, directeur du développement durable au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a souligné l’importance de la problématique du changement climatique qui, si elle n’est pas prise au sérieux par les acteurs nationaux, pourrait impacter l’économie ivoirienne à hauteur de 13 % de son Pib dans un futur proche.
« Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est d’agir. Nous devons être des pro-acteurs de la lutte contre le changement climatique, car si rien n’est fait, le prix à payer sera énorme. La Banque mondiale parle de 13 % du Pib d’ici 2050. Cela veut dire que la moitié de la richesse va disparaître », a-t-il tiré la sonnette d’alarme. Avant de se réjouir de ce que le fonds pour les pertes et dommages a été acté avec des promesses de financement.
Pour Dr Durant Oboué, coordonnateur national du Pacja, faîtière qui revendique plus de mille associations membres et présente dans 52 pays, il s’agit de présenter aux associations ivoiriennes membres les grandes décisions prises lors de la Cop 28 et renforcer leurs capacités sur les thématiques abordées, notamment les pertes et dommages, les questions de finance climatique et le bilan mondial sur les gaz à effet de serre.
L’enjeu pour les acteurs de la société civile ivoirienne est de pouvoir négocier et permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des fonds promis pour lutter efficacement contre le phénomène. Et cela passe aussi par l’expérience des pays ayant déjà bénéficié des fonds environnements.
Ils avaient pour objectifs d’évaluer les acquis de la 28e Conférence des parties qui s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
En effet, la Côte d’Ivoire, en participant à cette 28e Cop avait l’intention, entre autres, de mobiliser des financements de l’ordre de 22 000 milliards FCfa pour la mise en œuvre de sa politique de lutte contre le changement climatique, notamment la réduction de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici 2030, soit environ 37 millions de tonnes équivalent de CO2.
Six mois après cette rencontre internationale donc les acteurs se retrouvent, sous la férule du Pacja pour faire le point, et évaluer les forces et faiblesses de la Côte d’Ivoire.
Dr Gustave Aboua, directeur du développement durable au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a souligné l’importance de la problématique du changement climatique qui, si elle n’est pas prise au sérieux par les acteurs nationaux, pourrait impacter l’économie ivoirienne à hauteur de 13 % de son Pib dans un futur proche.
« Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est d’agir. Nous devons être des pro-acteurs de la lutte contre le changement climatique, car si rien n’est fait, le prix à payer sera énorme. La Banque mondiale parle de 13 % du Pib d’ici 2050. Cela veut dire que la moitié de la richesse va disparaître », a-t-il tiré la sonnette d’alarme. Avant de se réjouir de ce que le fonds pour les pertes et dommages a été acté avec des promesses de financement.
Pour Dr Durant Oboué, coordonnateur national du Pacja, faîtière qui revendique plus de mille associations membres et présente dans 52 pays, il s’agit de présenter aux associations ivoiriennes membres les grandes décisions prises lors de la Cop 28 et renforcer leurs capacités sur les thématiques abordées, notamment les pertes et dommages, les questions de finance climatique et le bilan mondial sur les gaz à effet de serre.
L’enjeu pour les acteurs de la société civile ivoirienne est de pouvoir négocier et permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des fonds promis pour lutter efficacement contre le phénomène. Et cela passe aussi par l’expérience des pays ayant déjà bénéficié des fonds environnements.