Me Bamba Cheick Daniel, ceinture noire 7e dan : Une vie vouée au taekwondo
Bamba Cheick Daniel voue une véritable passion au taekwondo. Un sport qu’il pratique depuis plus de 40 ans. À 64 ans, le directeur général de l’Agence foncière rurale (Afor), préfet hors grade et ancien ministre de l’Administration du territoire s’est imposé comme l’un des grands noms des arts martiaux en Côte d’Ivoire.
Dernièrement, on l’a vu à Bouaké, à Tiébissou, parrainer des cérémonies de don d’équipements à des clubs. Il a pris l’engagement de faire de la salle d’entraînement de l’école de la gendarmerie une référence dans le pays. Sans oublier ses activités au Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao), son bébé né d’une fusion avec la République de Corée et qui ne cesse de grandir. « Certains pensent que je veux revenir prendre la fédération, mais c’est mal me connaître », confie celui que l’on présente comme le père du taekwondo moderne en Côte d’Ivoire.
Dépité par le comportement de ses anciens compagnons au comité directeur de la fédération, il a choisi servir autrement le taekwondo. Aujourd’hui Grand maître de la discipline, grâce à sa ceinture noire 7e dan Kukkiwon, préfère se contenter de ses activités au niveau continental où il occupe le poste de vice-président de l’Union africaine de taekwondo (Aftu).
C’est que partout où il est passé, à l’université d’Abidjan, dans les villes où il a été appelé à servir en qualité de sous-préfet, préfet, jusqu’à atteindre les sommets de l’administration du territoire national, « Odane », c’est son petit nom au taekwondo, a toujours manifesté sa passion pour l’art martial coréen.
Un amour forgé au fil des ans auprès de maîtres et au gré de ses voyages. Bamba Cheick Daniel a toujours su allier les études, ensuite le travail et le taekwondo. Même si pendant ces premières années universitaires, le taekwondo avait pris le dessus.
« Bamba Cheick était un brillant étudiant, mais à un moment donné, il n’était plus régulier aux cours. Il passait le plus clair de son temps à implanter le taekwondo, à organiser les festivals d’arts martiaux sur le campus. J’en vois qui se moquent de lui parce qu’il avait repris une année, mais c’était pour une bonne cause. Tout le monde en profite. Y compris ceux que se moquent de lui aujourd'hui encore », souligne un membre de l’Amicale des anciens de l’Abidjan université club qui rappelle que la salle des arts martiaux du l’université Félix Houphouët-Boigny a été obtenu grâce à Bamba Cheick Daniel.
C’est à juste titre que depuis le 9 octobre 2021, le dojang du campus de Cocody (la salle des sports dédiée aux arts martiaux), offert par le Président Houphouët-Boigny en 1982, a été baptisée Me Bamba Cheick Daniel.
« C’est après des démonstrations que le Président Houphouët-Boigny, séduit, a envoyé un émissaire me proposer une récompense pécuniaire », a confié Bamba Cheick qui a reçu deux Prix d'excellence du meilleur dirigeant sportif en sa qualité de président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), en 2013 et 2014.
Il aurait pu accepter 5 ou 10 millions de FCfa d’Houphouët-Boigny, à l’époque, mais en lieu et place, il a demandé une salle d’entraînement. « Il a créé quelque chose de fort dans la communauté. Il a augmenté l’amour du taekwondo chez les pratiquants. Il s’est investi sans réserve, en utilisant tous les moyens à sa disposition, pour anoblir et inscrire le taekwondo au nombre des meilleurs sports en Côte d’Ivoire », souligne le doyen Salif Mangala, ancien vice-président de la Fitkd.
Le taekwondo, sous l’impulsion de Bamba Cheick Daniel, est, depuis la convention du 27 décembre 2019, une matière enseignée aux étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports. « Tant qu’une discipline sportive n’est pas adossée à une réflexion intellectuelle, elle est vouée à l’échec », estime l’actuel président du centre ivoiro-coréen d’Abidjan.
Bamba Cheick Daniel a apporté sa modeste contribution au développement et à la promotion du taekwondo ivoirien, à travers les axes de son ambitieuse matrice d’action. Notamment ce projet olympique qui a réalisé le rêve de toute la nation en août 2016, avec la première médaille d’or olympique pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique et la construction du palais du taekwondo. Le Cscticao devenu la vitrine de la coopération ivoiro-coréenne.
Dépité par le comportement de ses anciens compagnons au comité directeur de la fédération, il a choisi servir autrement le taekwondo. Aujourd’hui Grand maître de la discipline, grâce à sa ceinture noire 7e dan Kukkiwon, préfère se contenter de ses activités au niveau continental où il occupe le poste de vice-président de l’Union africaine de taekwondo (Aftu).
C’est que partout où il est passé, à l’université d’Abidjan, dans les villes où il a été appelé à servir en qualité de sous-préfet, préfet, jusqu’à atteindre les sommets de l’administration du territoire national, « Odane », c’est son petit nom au taekwondo, a toujours manifesté sa passion pour l’art martial coréen.
Un amour forgé au fil des ans auprès de maîtres et au gré de ses voyages. Bamba Cheick Daniel a toujours su allier les études, ensuite le travail et le taekwondo. Même si pendant ces premières années universitaires, le taekwondo avait pris le dessus.
« Bamba Cheick était un brillant étudiant, mais à un moment donné, il n’était plus régulier aux cours. Il passait le plus clair de son temps à implanter le taekwondo, à organiser les festivals d’arts martiaux sur le campus. J’en vois qui se moquent de lui parce qu’il avait repris une année, mais c’était pour une bonne cause. Tout le monde en profite. Y compris ceux que se moquent de lui aujourd'hui encore », souligne un membre de l’Amicale des anciens de l’Abidjan université club qui rappelle que la salle des arts martiaux du l’université Félix Houphouët-Boigny a été obtenu grâce à Bamba Cheick Daniel.
C’est à juste titre que depuis le 9 octobre 2021, le dojang du campus de Cocody (la salle des sports dédiée aux arts martiaux), offert par le Président Houphouët-Boigny en 1982, a été baptisée Me Bamba Cheick Daniel.
« C’est après des démonstrations que le Président Houphouët-Boigny, séduit, a envoyé un émissaire me proposer une récompense pécuniaire », a confié Bamba Cheick qui a reçu deux Prix d'excellence du meilleur dirigeant sportif en sa qualité de président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), en 2013 et 2014.
Il aurait pu accepter 5 ou 10 millions de FCfa d’Houphouët-Boigny, à l’époque, mais en lieu et place, il a demandé une salle d’entraînement. « Il a créé quelque chose de fort dans la communauté. Il a augmenté l’amour du taekwondo chez les pratiquants. Il s’est investi sans réserve, en utilisant tous les moyens à sa disposition, pour anoblir et inscrire le taekwondo au nombre des meilleurs sports en Côte d’Ivoire », souligne le doyen Salif Mangala, ancien vice-président de la Fitkd.
Le taekwondo, sous l’impulsion de Bamba Cheick Daniel, est, depuis la convention du 27 décembre 2019, une matière enseignée aux étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports. « Tant qu’une discipline sportive n’est pas adossée à une réflexion intellectuelle, elle est vouée à l’échec », estime l’actuel président du centre ivoiro-coréen d’Abidjan.
Bamba Cheick Daniel a apporté sa modeste contribution au développement et à la promotion du taekwondo ivoirien, à travers les axes de son ambitieuse matrice d’action. Notamment ce projet olympique qui a réalisé le rêve de toute la nation en août 2016, avec la première médaille d’or olympique pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique et la construction du palais du taekwondo. Le Cscticao devenu la vitrine de la coopération ivoiro-coréenne.